Craquotte a disparu !

Depuis plusieurs jours nous ne voyons plus Craquotte, la lapine. Comme ses prédécesseurs les enfants l'avait adoptée et elle avait eu plusieurs portées de lapineaux.

J'ai beau scruter tous les coins du jardin où j'avais la surprise de la voir apparaître ; rien, je n'entends pas le signal caractéristique que les lapins produisent avec leurs pattes arrière à l'approche d'un éventuel danger. On la voyait détaler presque sous nos pieds lorsque, occupée à grignoter quelque herbe fraîche, elle se confondait avec le sol ou les feuilles des buissons. Les granulés, le pain dur, les épluchures de légumes ou de pommes, que nous lui gardions et mettions à sa disposition sous la cabane de bois, restent intacts.
Bien sûr les enfants en avaient fait leur symbole d'insouciance et de paix. Luke avait passé un bonne partie d'une de ses après midi à visiter le jardin derrière elle alors qu'il n'avait pas ses cousins pour faire la bagarre. Victoire recommandait à Benjamin qui avait perdu son chat de le remplacer par une autre Craquotte. Mais si le chat est chasseur le lapin est chassé…
Souvent de la baie vitrée du séjour ou dès que je levais le nez de l'ordinateur je la voyais errer de ci de là, s'étant appropriée le jardin qui reste ouvert à tous les vents comme à tous les visiteurs.
Je l'avais prévenue de nombreuses fois ; oui je lui parlais et elle m'écoutait ses grandes oreilles pointées vers moi. Elle semblait apprécier ma compagnie ; dès que je sortais, elle apparaissait quelques minutes après. Je l'avais donc avertie : si elle voulait la liberté, c'était à ses risques et périls. Rien n'y fit, Joanna partie, elle ne voulait pas rester enfermée. Evadée une première fois et reprise, elle n'a pas supporté les limites bien trop étroites de la cabane que j'avais construite pour elle et s'en est échappée définitivement.
Maintenant tout espoir semble perdu, elle a du être le butin d'un des nombreux prédateurs avides d'une proie facile et alléchante. Un chien errant ? c'était extraordinaire qu'elle n'ait pas été inquiétée pendant ses trois mois d'indépendance. Un renard ? j'en ai vu dans les environs durant les trente années passées ici. Je pense aussi à un oiseau de proie ; souvent on peut les apercevoir tournoyant dans le ciel ; il s'attaquent aux pigeons isolés pourquoi pas notre lapine ?
Pourtant il ne subsiste aucune trace de lutte et l'espoir demeure qu'à un moment ou un autre on puisse la voir apparaître indifférente à notre inquiétude.

La page décembre : clic

Déménagement emménagement

Les camions sont arrivés avec le mobilier de Françoise ; nous les avons déchargés en quelques tours de mains. Je craignais pour mon dos meurtri des séances de jardinage... Heureusement JPhi était là pour me remonter ... par téléphone.

Donc les camions sont repartis et la maison était un vaste chantier. Meubles à remonter et à installer, cartons à défaire ; avec brio Françoise s'est attelée à la tâche. Tout ce qui était encore très fonctionnel comme les machines à laver linge et vaisselle, frigo, seront à donner à Emmaüs (cette idée que j'ai eue ce matin m'a réchauffé le coeur ; au moins ils seront utiles à quelqu'un plutôt que de les mettre à la casse).
Ici vous ne vous y reconnaîtrez plus !

Les aménagements sur le site : clic

La fête de l'anniversaire de David

Laurence a organisé une super fête "surprise" samedi et dimanche à partir de la salle de réunion et des chambres aménagées dans la maison.
C'était un plaisir de le voir entouré des ses copains bien sympa et style "soixante huitard ". Ils avaient monté un orchestre de jazz et s'en sont donné à plein son. Il craignaient même de gêner les voisins mais, les fenêtres fermées, la salle est bien isolée.
J'ai enfin vu Yaël qui vit "abandonnée de ses parents" que leurs activités retiennent à l'île de la Réunion. Avec les filles elle s'activait dans la cuisine de Françoise qui, elle, préparait une autre solennité chez Robert, l'Américain.
David s'est fait voler sa moto...alors que pour ses quarante ans il lui a été offert une belle tenue de motard.

La fête sur le site : clic

Le lapin Craquotte

Bien sûr c'est une lapine ! Elle a même eu de nombreux rejetons.

Jusqu'au 1 août elle habitait dans un super enclos à côté des enfants. Ces derniers partis, il a fallu lui trouver une autre cabane. Quelle tristesse ! Mes visites quotidiennes ou bi quotidiennes pour lui donner sa pitance ne la réjouissait pas outre mesure ; à n'en pas douter, elle préférait de beaucoup les farces qu'elle pouvait faire à Joanna quand elle s'échappait dans sa chambre.
Elle s'est donc débrouillée pour prendre la clé des champs. Ayant goûté à la liberté elle n'a pas voulu réintégrer sa prison quand, pour la protéger des prédateurs, j'avais réussi à la capturer.
Depuis deux mois maintenant elle vit en liberté dans le jardin et se montre bien sociable. On dirait qu'elle ne craint rien quand on est dehors.
Chaque jour, en découvrant le jardin comme si je ne le connaissais pas, je cherche Craquotte qui se montre là où on ne l'attend pas.

Je disais dernièrement :

"Craquotte va toujours bien et occupe tout le jardin en s'en faisant un territoire.
Elle apparaît plutôt le soir mais aime voir du monde. Elle vient donc me tenir compagnie quand je jardine. Elle grignote à son rythme les épluchures ou les croquettes que l'on veut bien lui déposer.
La cabane des enfants au milieu du jardin semble être son lieu de séjour privilégié.
C'est un bonheur de plus pour agrémenter l'espace."

Eau Bama

Des trombes d'eau le 4 novembre Oui des trombes comme jamais vu ! Malgré tout aucune infiltration dans la maison ou dans la salle. Je suis vraiment satisfait des travaux réalisés pour les écoulements et pour ce que je préconisais depuis des années en ce qui concerne les abords côté Ouest. Matthieu, lors de son passage hier, se renseignait… Ici, comme ailleurs c'est toujours le mauvais temps mais "c'est pas grave...", l'ordinateur se porte bien...

Elections américaines
"Oui oui pourvu qu'Obama gagne !" disais je le 4 novembre.
Comme je le vivais pour la catastrophe du 11 septembre 2001, il se passe quelque chose aux Etats Unis qui pourrait changer la vie, dans le bon sens cette fois.
Mercredi 5 nov. 2008. Seul devant mon ordi je suis avec émotion le triomphe d'Obama.
Oui c'est un moment historique, nous ne pouvons pas rester insensible à cet espoir de changement qui intéresse le monde entier.
Maintenant, l'euphorie passée, les dures réalités vont réapparaître. Nous voudrions tellement que ce soit les autres qui nous rejoignent ! Nous aimerions sans doute que tout le monde parle français, par exemple ; lentement et distinctement pour moi.
Petite histoire (reçue d'A. Viel) :
Le 21 janvier 2009, un petit homme souriant se présente devant les grilles de la Maison-Blanche et demande à l'agent du "secret service" qui monte la garde: "Dites, est-ce que George W.Bush est là?" "Non, répond l'agent, il n'est plus président vous savez?" L'homme part. Le lendemain, il revient: "Dites, est-ce que George. W. Bush est là?" "Je vous ai déjà répondu que non, il n'est plus président." L'homme sourit et remercie poliment. Le troisième jour, le revoilà: "Dites…" Le garde s'énerve: "Pour la troisième fois, IL N'EST PLUS PRESIDENT!" Le petit homme répond alors: "Oh oui, je sais, mais j'aime tellement l'entendre dire!"

La page de novembre sur le site : clic , jardinage

un tour dans le Cantal : à Cussac (St Flour)

Je suis allé dans le Cantal pour le week end dernier afin de garder mes petits enfants nouvellement installés là bas.
Ils ont vraiment tourné la page et semblent s'adapter parfaitement.
J'en ai eu beaucoup de plaisir et n'arrête pas d'y repenser.
Voir le reportage photos : clic
Le site des enfants de l'école de Paulhac : clic

Une vie (Olivier)

"Une vie" : clicOlivier sur les pages Escoub : clic

Une "autre" rencontre familiale…

Après leur déménagement les Delenne (il paraît qu'il faut écrire les delennes) ont proposé un petit dîner de famille samedi soir (clic) alors qu'était programmée une course d'orientation dans la région le dimanche.
Jean Phi et Cordula s'étaient eux aussi organisés un déplacement provençal.
Les frère et sœurs, cousins cousines étaient ravis et tout excités de se revoir et de faire une petite fête comme au bon vieux temps… Pourtant les uns et les autres semblaient un peu perdus comme si les enfants ne s'y reconnaissaient plus. Ils étaient fatigués aussi. Le bon dîner préparé par Françoise a été bien apprécié.

La page de septembre et les photos (clic)

Le bain au pied de la Ste Victoire

Ereinté par du terrassement sur le parking, j'ai choisi hier, pour me relaxer, de prendre un bain dans la baignoire utilisée il n'y a pas si longtemps par les enfants Delenne. Ils s'y ébattaient quotidiennement ou presque.

Que de souvenirs ! Pour moi, un départ de plus et un nouveau deuil à faire.
Baignant sous la fresque en mosaïque représentant la Ste Victoire que Anne Françoise avait réalisée en 2005 je pensais à tous les bons moments que nous avons vécus ces dernières années.
Il me reste Craquotte, la lapine qui a pris la clé des champs à plusieurs reprises et ne supporte plus d'être enfermée ; alors elle vit sa vie dans le jardin avec le risque de se faire bouffer par un chien ou un renard errant. Les poissons, pour certains, afin de prendre leurs quartiers d'hiver, sont installés dans la piscine désertée par les nageurs en eau froide.

Au moment où ma soeur doit se faire opérer d'une valvule cardiaque, nous avons fait la fête pour les 80 ans de François. Les pages photos réalisées pour l'occasion obtiennent un franc succès.
La semaine suivante ce sont des amis de Marseille, pour la même occasion, qui nous reçoivent gaiement et simplement dans une salle paroissiale.

Être octogénaire devient commun dans mon entourage !

produits du jardin

La réunion de famille annuelle de septembre

Si la journée de samedi a été éprouvante par des confrontations "hard" et personnelles celle du dimanche fut riche de rencontres. Pourtant, même si nous avons vu beaucoup de monde, les contacts sont restés superficiels. Je constate avec terreur combien nous vieillissons vite alors que les jeunes, eux, changent en s'épanouissant
Depuis le retour à la maison, dimanche soir, et nous sommes jeudi, je travaille sur ces pages que je présente dans un style que je voudrais original et qui m'est personnel en tous cas.
Hélas je suis un peu déçu du peu d'intérêt suscité. "Les photos de Jean Baptiste sont superbes, je les ai imprimées en plusieurs exemplaires pour Odile qui les montrent à tout le monde" me dit Thérèse à qui je téléphone et qui a l'habitude de repousser ce qui vient de moi.
Peu importe, je continue avec une sorte de passion que l'avenir justifiera… peut être.
Chaque image renvoie sur une grande photo ou mieux sur une page photos. Fini les présentation en bandes dessinées ! Du premier coup d'œil on peut donc avoir une idée du sujet et s'appesantir si l'intérêt survient et si le temps ne manque pas trop.
Les réponses gratifiantes arrivent peu après l'envoi… Sans attendre le grand succès je suis satisfait.

Pages
Accueil,
Samedi àVincennes,
à StMaur le dimanche,
à StMaur les groupes,
Photos archives,
Les vues de JBaptiste Cortet

Les Franciscains s'en vont

Déjà le 15 août ! Le temps passe à toute vitesse comme si l'échéance approchait ; en tous cas celle des amis Franciscains ; ils sont dispersés par une réorganisation de leur Province et doivent quitter la fraternité de la Bosque d'Antonelle. Ils disparaissent chacun leur tour.
Le 20, suis allé déjeuner à la fraternité pour faire mes adieux au père Christophe. Quel homme droit et admirable ! Un roc. Jamais il ne se plaint depuis plus de trente ans que je le connais et l'ai soigné des suites de sa déportation en 1944. Même s'il vieillit et n'entend pas trop ce qu'on lui dit, à son contact j'ai appris l'acceptation de tout ce qui arrive, la joie de vivre en état de sainteté même si je m'en estime très loin.

En 1998 le père s'est lancé dans une œuvre méditative en sculptant une belle souche de chêne. Fort content de son œuvre il l'a soignée, protégée des intempéries et exposée au pied de la chapelle sur un support en fer forgé.
Appelé à quitter la maison comme ses frères il cherchait à liquider toutes ses affaires et je lui ai proposé de me confier sa sculpture que j'ai installée dans le jardin.

Voir la vie de la fraternité depuis 2002 : clic

Les détails

Le 20 - Le mois de juillet file à toute vitesse ; je n'ai aucune envie de bouger de la maison.
Sauf taper sur mon clavier de temps en temps, je suis dehors. Que c'est bon de voir pousser les fleurs et les différentes plantes même si je me sens parfois dépassé par la taille, l'arrosage, l'entretien du bassin ! Il me semble que je me débrouille assez bien ; j'ai beau être très soucieux de l'économie, l'eau de la piscine reste propre et le jardin vert. Pourtant plus rien n'est automatique, je dois surveiller et gérer chaque détail.
Avec un peu de retard, dû sans doute à un ensoleillement moindre en juin, c'est le moment de ramasser les figues fleurs et les abricots pour en faire des confitures. Nous avons eu des cerises et des nèfles le mois dernier. Il reste encore quelques uns de ces fruits jaunes bien juteux bien différents des nèfles du Nord qui se récoltent en novembre ; en évitant les deux ou trois noyaux et la peau enlevée, on peut se régaler. Marie Jo est venue en demander ; les arbres venaient de St Maur, de chez sa mère qu'il me semble revoir quand je rencontre une de ses filles. J'aime ces clins d'œil vers le passé que je suis amené à faire avec chaque végétal planté ici.
Les uns arrivent, les autres partent. Seuls les enfants me font oublier que j'ai beaucoup vécu et que c'est bientôt le temps de passer la main.

Sur le site, la page de juillet : clic

Le mobilhome.

En juin j'écrivais :

Nous sommes en pleine installation du mobilhome pour une certaine Emmanuelle cliente de AnFr.
C'est un peu décourageant de voir la crasse incrustée partout. Le bac à douche est réparé, j'ai remis le chauffe eau en route. Françoise a mis un bon coup de nettoyage et a acheté un super matelas. (pourtant notre nouvelle locataire aura des hauts le cœur en ouvrant les placards…)
20 juin La locataire du mobilhome est en place depuis deux jours. Ca semble bien parti.

Le 3 juillet c'est bien parti en effet ... Notre perle rare a donné son congé.
Elle n'était pas très courageuse et quand sa maman est venue la voir, elle lui a recommandé de ne pas rester.

Nous voudrions faire le maximum pour faire disparaître l'odeur de vieille fumée.
Nous ne chercherons pas à relouer mais ce sera un petit logement d'appoint surtout pour l'été.

Curieusement je tiens à ce lieu que je trouve confortable. Je me serais bien vu l'occuper si j'avais été seul et louer le reste de la propriété. J'aurais pu continuer à entretenir le jardin et faire de l'ordinateur.
Bien sûr il a une histoire que je retrouve dans chaque détail.
Dans les années 90, je rêvais d'une grande maison familiale qui offrirait une place à chacun de mes enfants. Pensant séparer une partie du terrain au Sud pour y construire une annexe, j'ai sauté sur l'opportunité qui se présentait de faire un deuxième accès au tout à l'égout que les voisins, derrière l'ami Turpin, mettaient en place.
En 1995 Matthieu et Anne Françoise venaient de s'installer dans la maison. Madame Perreron, une voisine habitait un mobilhome en attendant de pouvoir s'installer dans une maison en dur qu'elle faisait construire sur son terrain. A la fin des travaux, elle cherchait à se débarrasser de son ancien logement devenu embarrassant. Nous avons fait affaire et elle s'est chargé de transporter le monstre qui, bien que mobile par définition, n'est pas facilement déplaçable. Une grue l'a sorti de son terrain, un 4x4 a réussi à le placer chez nous. Mathieu l'a raccordé à l'électricité, l'eau et au tout à l'égout par une canalisation provisoire qui dure encore.
C'est un de ses amis, célibataire, qui fut notre premier locataire. Il était étudiant, avait une grosse moto qui ne le réchauffait pas l'hiver. Il n'a pas tenu à entamer une deuxième année.
Flavie, alors en dépression sentimentale, s'y est installée. Quand elle a voulu avoir plus de place et loger dans la maison la famille qu'elle créait, c'est Jean Noël qui a pris la suite en 2000. L'entretien des locaux a laissé à désirer et ces derniers ont été confiés à Laurence et David qui ont trouvé une famille de locataires bien gentils. Dépendants de l'alcool et de la cigarette, ils se sont succédés en mourant les uns après les autres…
Christophe survit mais n'est pas resté.

Les Vignaux

C'était dans ce gîte de St Etienne les Orgues que les enfants, en majorité de la famille, ont donné un spectacle pour la fin de leur stage à Montlaux du 3 au 6 juillet.
Je ne vous raconterai pas le scénario entendu que je suis un peu dur d'oreille et que les acteurs étaient masqués… Si je n'ai pas saisi le texte, j'ai apprécié les jeux de scène et le montage que Yaël a dirigés, largement supervisée par Sylvie. J'ai pu prendre quelques images animées que je mets à disposition dans un dossier spécial. L'accueil était parfait.
Pour inaugurer leur espace, Sylvie et Thierry avaient fait fort et leur propriété a eu du mal à contenir la vitalité de la jeune classe. La piscine était fonctionnelle mais ses dimensions ne permettaient pas des joutes aquatiques de grande envergure. Les participants se souviendront sans nul doute de ces trois jours non stop. Le hameau des Boyers n'avait pas du voir depuis longtemps une telle animation.

Me voici à gardien de la maison.

Le premier déménagement est fait et deux véhicules remplis de meubles sont partis vers le Cantal.

J'ai eu un peu de mal à voir partir la salle à manger, table de ferme et chaises qui venaient d'Yvetot il y a trente ans. C'était Etienne A. qui avait acheminé ces meubles que notre camion de location, pourtant géant, ne pouvait contenir parce que déjà plein.

La fiesta
Cet après midi, David, tout à fait remis de ses souffrances au poignet gauche est venu me dépanner pour régler le problème de cette voiture Fiesta qui stationnait depuis plus d'une année sur notre parking sans jamais en bouger. Verrouillée, direction bloquée, abandonnée par son propriétaire, un ancien locataire de notre voisine, elle était fort gênante. Mais il faut appeler la police, nous direz vous, comme tout un chacun donnerait sa conclusion. En fait les voies de notre lotissement ne sont pas publiques et il en appartient aux riverains de trouver une solution. Pour adresser au propriétaire une lettre recommandée lui signifiant une mise en fourrière, le syndic habilité par le commissariat comme interlocuteur, a obtenu une adresse sans destinataire… alors, nous nous sommes attelés à forcer la porte du véhicule et sa direction pour ensuite, la conduire à quelques centaines de mètres sur le chemin du Puy du Roy, une voie publique. Pendant combien de temps cette épave y restera ? Nous ne manquerons pas de vous donner des nouvelles.

En juillet, photos : Les papillons Certano : clic

Inventaire et course d'orientation

Nous avons passé le dernier dimanche de juin "en famille". Les quatre enfants se sont affectés tout ce qui pouvait subsister de leur enfance. Une sorte d'adieu à la propriété dans la destination qu'elle a eue depuis plus de trente ans. Rien de solennel, pourtant le début des vacances scolaires et le départ prochain de nos futurs Auvergnats rendaient la situation particulière. C'était bien que le deuil se fasse dans l'harmonie et la bonne entente. Une belle journée de début d'été pour les enfants, leur automne ne se profilant pas encore à l'horizon.

En soirée, les Delenne, fanatiques de la course d'orientation ont préparé un parcours et mis à l'épreuve leurs frère, sœur, cousins et même leurs parents et grands parents. Ainsi, de la baie vitrée, je vois différents personnages de tous âges, très concentrés, courir dans tous les sens pour aller de balise en balise disposées dans les recoins du jardin et pointer leur carte.
La réussite de cette entreprise a été totale et originale par rapport à tout ce qui a été entrepris jusqu'à présent dans la propriété. Pourtant le lendemain, j'ai du signifier aux organisateurs, William et son cousin Adrien, qu'ils auraient pu donner des informations à Grand père sur le pourquoi et le comment de ces mouvements divers. Les balises, de confection "artisanales", placées dans différents bosquets et rencontrées au hasard pouvaient être confondues avec des résidus abandonnés de jeux d'enfants à mettre à la poubelle comme bien souvent après les joyeuses parties d'anniversaire.
Souhaitons que leur nouvelle orientation vers le Cantal soit pareillement une réussite !

Atelier Ecriture de l'été : clic

Atelier Ecriture de l'été

Nous nous sommes revus pour une réunion amicale de fin d'année chez Suzanne. L'ambiance était à la détente mais notre animatrice avait préparé des "consignettes".
Nous avions un couple d'invités, deux nouveaux, des "Parisiens" qui se sont bien intégrés à nos activités de la soirée.
De loin le plus vieux, grand père habituellement, j'aurais pu être le père de ma voisine, j'ai eu l'impression de vivre sur la même longueur d'ondes, d'âme à âmes avec les uns et les autres. Pour un temps il n'y avait plus d'âge me semblait il, et les photos prises ne traduiront pas la chaleur qui circulait entre nous. Chacun écrivait "en grignotant, se lisait devant le groupe, se disait en vérité, au contact de soi même.

L'atelier en 2008 : clic
Quelques textes : "Le fils de l'aygadier", "Les vieux amants", "Rencontre du troisième type"

La transmission par Internet

Pour le passé récent et les archives, un outil merveilleux, la réussite de l'époque actuelle, c'est bien l'ordinateur. Nous pouvons classer nos documents et les retrouver instantanément. Quel plaisir de parcourir les dernières photos ou celles des années précédentes et de les montrer dans un format agréable ?
Pour garder la mémoire et en faire une vitrine à la disposition des amateurs qu'ils soient des proches ou des étrangers, nous disposons d'outils supplémentaires grâce à Internet. Le site et le blog sont de plus en plus à la portée de tous. Distinguons bien les deux : le blog est une présentation pratique gérée par un hébergeur sur lequel il est possible d'afficher des spots ou posts les uns à la suite des autres contenant des textes, des photos ou des liens Internet. Le site est un montage personnel, un assemblage de pages qui est administré par une particulier.

Copies cachées
Si j'envoie un message à un groupe de personnes je pense et j'englobe chacun des composants du groupe sinon je retire son adresse.
Même si je ne suis pas nommé par l'expéditeur qui peut m'avoir mis en copie cachée je veux croire que cette personne que je connais a quelque chose à me dire. Si ce n'est pas le cas, si je ne veux plus recevoir quoi que ce soit de cet importun je le mets dans les indésirables.
Je peux répondre : " D'accord … mais je ne veux pas faire partie d'une liste d'adresses visible par les destinataires. "

voir site 2008

Le cerisier de Tommy

Pour chaque petit enfant je plantais un arbre. J'ai voulu un cerisier pour Tommy alors que les plants que j'avais mis en terre il y a trente ans s'éteignaient les uns après les autres. Au mois de mai, ils ont fait le bonheur de ceux qui prenaient du plaisir à grimper dans l'arbre ou monter sur une échelle pour exécuter la cueillette des cerises.
Malheureusement j'ai mal prévu l'emplacement et le jeune arbre a vivoté pendant trois ans avec du mal à passer l'été. Il a redémarré encore une fois cette année, mais les fruits n'ont pas réussi vraiment à arriver à maturité. Avec tristesse, j'en ai informé Tommy. Il a volontiers interprété que ce soit son prochain départ qui soit la cause de cet insuccès…

Voir la page de juin

52 ans après …

Encore ce cauchemar qui me revient régulièrement plus de cinquante ans après les faits :

La saison du bac approche et du fait de mes échecs les années précédentes je dois repasser l'examen. Or je suis loin d'être prêt ; j'ai plusieurs matières à réviser et inscrit dans la série Mathématiques je n'ai encore pas ouvert un bouquin. Et je n'y entends rien… L'angoisse me prend et je n'en sors... qu'en me réveillant.

en 1954 pour les 18 ans de Françoise B.

Le printemps au Canada

Bonjour Micheline la Canadienne !

J'espère que tout va bien et que la neige n'est plus qu'un souvenir et des photos.
Le printemps doit s'épanouir rapidement.

Dans ce pays qu'on dit à climat modéré , aux saisons extrêmes, le printemps est comme une explosion, mais ne démarre pas avant début juin. Les lilas sont en fleur, et les muguets commencent à sentir bon.

Depuis 3 jours , c'est la canicule, 30° mais plus de 36 avec le degré d'humidité. Micheline

Pour la communion de Joanna

Pour bien commencer le dernier mois de vie commune à l'Escoubaïre les Delenne ont voulu fêter la communion de Joanna, réussir les réjouissances associées en famille et avec les différents parrains et marraines des enfants.
Quelques inquiétudes pour le temps incertain mais tout s'est passé dans l'harmonie et la détente. Bravo ! Merci car c'était un grand plaisir pour moi et je pense pour toutes les personnes présentes selon leurs disponibilités.
Yaël représentait la famille de Sylvie qui animait avec Thierry un stage à Lourdes. Au retour cette dernière n'a pas manqué d'aller prendre la température et a interrogé Joanna qui s'est dit ravie : "J'étais bien avec Jésus dans moi. Ça a été une journée merveilleuse !"
Oui Joanna, la grande deuxième fille de la famille Delenne, a une belle âme, je trouve ! Je souhaiterais qu'elle la garde très longtemps.

Les photos de la journée : clic

La mort

"Tu ne sembles pas persuadée de l'au delà après la mort. Pourtant tu laisses brûler une bougie devant la photo de ta mère." (dis je à Marie qui vient de perdre sa mère de 96 ans)

Pour moi la vie (éternelle) de l'âme, la vie après la vie, la réincarnation sous une forme ou sous une autre, ces concepts qui se retrouvent dans nombre de traditions, me portent et donnent un sens à ma vie.
Plus je me sens bien, plus j'ai hâte de passer dans l'autre monde. Si je ne me crois pas complètement inutile sur terre, comme porteur de mémoire notamment ou pour rendre des petits services, je pense que ma mort ne gênerait personne. Au contraire, il me semble, les moments d'émotion passés, elle arrangerait bien les terriens encore vivants.

Sylvie nous fait ce commentaire : [ J'ai été touchée par ton texte sur la mort et la méditation : "être heureux dans sa vie aide à aller vers la mort sans peine". Tu ne l'as pas formulé comme cela mais c'est ce que j'en retiens. Peut-être cela s'explique par le fait que lorsque l'on est heureux dans sa vie on a plus rien à "rattraper", à "prouver", à "terminer", pour accueillir une certaine fin que serait la mort, en tous les cas, la fin de cette forme de vie là !]


Résumé de l'article
Pour tout être vivant, la mort est une réalité inéluctable: sa vie s'achèvera tôt ou tard par une mort définitive. Cet aspect de l'existence est un des défis les plus difficiles que la vie nous propose. Il peut sembler totalement désespérant et absurde à celui qui refuse d'y faire face et de l'assumer complètement. Mais pour celui qui parvient à accepter vraiment cette réalité, c'est toute la valeur de la vie, du présent, des relations interpersonnelles et du développement personnel qui se trouve changée.
Jean Garneau présente dans cet article le volet le plus fondamental d'une vision de l'existence humaine pleinement assumée. Il fournit par la même occasion des éléments de réflexion essentiels pour examiner les fonctions psychiques de la vie éternelle promise par la plupart des religions, ainsi que de plusieurs vertus généralement reconnues, notamment l'altruisme et le sacrifice.
Table des matières
A. Introduction

B. L'évitement
Pourquoi cet évitement ?
Un défi plus ou moins évité
Les principales formes de déni

• a) Ce n'est pas vrai
• b) Ce n'est pas définitif
• c) Ce n'est pas grave
• d) Ce n'est pas incontrôlable

C. En guise de transition

Parmi les commentaires *

• Marie Carmen *
• Sylvie : *
• Claudie *
• Maurice *
  
  

Chantons sans partition !

Vendredi 23 nous avons donné un premier concert à Puy Ste Réparade, depuis, plusieurs airs continuent de me tourner dans la tête.

Pas la partition ! Regardez moi ! ...

Une autre page pour le concert de vendredi dernier : clic
Le concert est passé nous avons bien chanté grâce à Yolande notre chef qui montre un zèle et des talents sans défaillance. Quel plaisir de présenter avec enthousiasme tout ce que nous avons travaillé cette année !

Se montrer sur Internet

J’ai l’impression que Philippe E. a du mal à s’adapter à la technique et aux mentalités informatiques en fantasmant sur d’éventuels inconvénients à se montrer sur Internet.

Pour nuire en utilisant ces productions innocentes, il faut vraiment avoir de mauvaises intentions et qui en aurait ?
Quoiqu’il en soit, je suis tout disposé à supprimer du réseau ce qu’il ne désire pas montrer pourvu qu’il me précise exactement la référence des passages en question.
Les pages de mai : clic

un tour en région parisienne