Archives

28 octobre 2016

un secret

Le 15 octobre - Je dois dire que ce matin, après et malgré un très beau concert hier soir du Choeur national des jeunes ACJ, je ne suis pas très euphorique. J'ai l'impression de tirer jour après jour ce qui me reste à vivre. Je vais bien pourtant mais, un secret entre nous, je suis vieux. J'ai l'impression que la vie des jeunes n'est plus pour nous. Mes 4 soeurs et moi même, je suis le dernier de cinq maintenant,  faisons partie, avec beaucoup d'autres encore, d'une époque qui ne sert plus à grand chose. Est ce parce que le temps est couvert ce matin ? Pourtant hier à l'heure du thé, alors que j'étais en haut d'une échelle à tailler des branches, j'ai eu la bonne surprise de voir ma petite fille Chloé venir me rendre visite. Gentiment, elle m'a aidé pendant une bonne heure à broyer les coupes, nous en avons oublié le thé.

à Montlaux






Je viens de passer deux jours et deux nuits à Montlaux chez Sivi. Elle va  mieux et recommence à se bouger. Nous avons pu aller nous promener dans la campagne. Elle s'organise bien dans sa maison et ne se plaint pas de l'isolement. J'ai travaillé dans son jardin comme un jeune... Elle répond :




« Non, je ne me plains pas de mon isolement. Au contraire, je trouve que j’ai une grande chance et que c’est un grand luxe que de vivre dans une région aussi belle. Je ne m’en lasse pas et le temps me semble toujours passer trop vite pour arriver à profiter de tout. Chaque minute ou heure passée à faire autre chose me semble du gâchis et une injure à cette beauté qui s’offre à nous si généreusement et gratuitement … »


la combe de ND de Lure

27 octobre 2016

Le regard de Georges


A l’approche de la Toussaint, le beau temps est revenu. J’erre dans le jardin à la recherche d’une tâche précise et prends un moment pour, face au soleil, faire quelques exercices.
Suis allé, hier, faire une visite à Georges (suivre le lien) dans sa retraite du domaine de Collongue (c’est mieux présenté, je trouve, que de parler de la maison de retraite médicalisée dans laquelle il est interné). Oui il répond au téléphone et vous dit que ça lui fera plaisir de vous voir. J’en reviens troublé comme à chaque fois que je me décide à faire la démarche.

« Au revoir l’ami » m’a-t-il dit en alors que je partais. C’est la seule expression orale personnelle qui m’a touché du temps passé avec lui cette après midi là. Il est présent physiquement, bien sûr, il lui reste quelques principes de savoir vivre malgré l’accueil qu’il vous fait le pantalon baissé mais il n’est pas possible de lui sous tirer une expression vraie. Il répond, n’importe quoi aux questions posées, par oui ou non au hasard. Mais tout semble aller bien, il n’a besoin de rien, il n’a envie de rien. Rien si ce n’est que lorsque nos regards se croisent il ne baisse pas les yeux. C’est impressionnant car à ce moment, je vois Georges et tout ce que je connais de lui et c’est là que ma visite prend du sens.

17 octobre 2016

Migrants

Je reviens de Cabriès où la CIMADE donnait un concert en faveur des migrants.
La CIMADE a des échos importants dans la population intéressée par l'accueil des migrants. Je suis épaté. Il fallait réserver sa place pour pouvoir accéder à la salle de concert et pour les personnes comme moi qui n’avaient pas retenu leurs places, nous avons été accueillis ce pendant dans une salle annexe et il nous a été proposé ce qui était prévu en seconde partie dans la salle principale. C'était sympathique. Le concert était peut être de qualité mais ce qui nous a été donné m’a paru très moyen et fatigant.

Je ne suis pas arrivé à bouger Maloum resté planté devant la télé ou en train de travailler à préparer des exposés pour la fac... Je ne sais pas encore trop quoi penser à son sujet. Il est malin, prudent, attentif, de bonne compagnie, honnête, déterminé, sachant respecter les limites convenables. Je rêvais l’autre jour qu’il était peut être un terroriste en puissance préparant un mauvais coup. Il a beau me lancer des « mon cher Marc » plusieurs fois par jour rien ne me prouve qu’il a de l’affection pour moi mais je le soigne comme un frère, un fils plutôt, tombé du ciel. Ce soir, par exemple, je lui ai servi son repas devant la télé parce qu’il souhaitait suivre un débat intéressant sur l’identité française.

Après la fête et l'été

Du 30 juillet, je faisais le centre d'intérêt de l'année. Il l'a été en effet.
Gratifié de multiples façons, par la famille, les amis, le temps, j'ai eu du mal à émerger, à retrouver mon environnement, à retomber dans les gestes de la vie quotidienne.
Octobre est arrivé; le mauvais temps aussi. L'hiver se profile, il faut continuer malgré tout.

Fini l’arrosage !

La fin de septembre nous a valu quelques orages et de bonnes averses. J’espère en avoir fini avec l’arrosage.
L’herbe reverdit, les dahlias qui boudaient comme jamais vu, pourtant arrosés avec persévérance tout l’été, se remettent à fleurir, les asters moins délicats éclatent de santé et les chrysanthèmes sont en boutons. Quel plaisir de se promener plusieurs fois par jour, les mains dans les poches, en admirant cette nature toujours changeante !

Pourtant dès le 10 octobre, le froid arrive. Habitués à la chaleur nous sommes gelés et le 12 je relance le chauffage. Quand il ne fait pas trop froid, il pleut ce qui ne profite pas aux économies d’énergie. Les panneaux solaires ne chauffent plus l’eau.

Qui êtes-vous ?

Ma photo
Un grand père, amateur de jardin et pratiquant le yoga.