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24 janvier 2018

Les clés du bonheur


Le mantra à répéter :: « Je n’ai besoin de rien »
Reconnaissance, simplicité, sobriété, aller à l’essentiel. 
Pièges à éviter : l’abondance,  la solitude,  la vitesse

Préparer sa mort c'est une façon de vivre la réalité, je crois. Mais libre à chacun de penser autrement bien sûr. Le résultat sera le même et cela ne m'empêche ni de dormir ni d'être heureux. Ni de faire le nécessaire par une pratique régulière pour continuer à être en forme comme en 2002.

Le jour de mes obsèques

Vous vous réunirez encore. Mais cette fois ce sera pour clore ce qui était ma vie.
En 2016, pour mes 80 ans, nous avons, ensemble, fermé joyeusement ma vie active, merci encore pour cette belle fête. Depuis, je suis entré dans la dernière phase en me tournant vers la mort qui arrive en son temps. C’est dans l’ordre des choses, je m’y préparais et vous invite à en faire autant.
« L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive, il coule et nous passons » a écrit Lamartine.

Je vous dit merci pour ce que vous m’avez donné, vous les vivants qui croyez peut être me ou vous prolonger. Non le temps est un éternel instant, nous sommes tous dans le même moule, morts et vivants. Comme tout ce qui existe ou a existé, je vais me dissiper et me fondre dans l’univers, le mieux que vous ayez à faire c’est d’utiliser ce qui m’a concerné pour favoriser la vie autour de vous.

Le journal : clic

22 janvier 2018

Décès de Georges Comet

Le 16 J’apprends le décès de l’ami Georges. Je ne suis pas trop surpris car, atteint
d'une maladie neurologique dégénérative, lors de ma dernière visite au domaine de Collongue qui date d’avant les fêtes, j’avais été impressionné par son contact « absent ».
Etait il conscient ? Sûrement de quelque chose mais de quoi ? Il n’était en tous cas plus avec moi, parti dans un autre monde. Ses problèmes se résumaient à ne pas rater l’heure des repas ou du goûter. J’ai croisé son regard longuement. J’y voyais tout notre passé commun et un peu du sien mais nous n’avons pas échangé quoique ce soit. Il s’est laissé gentiment bousculer, peut être s’est il, à mon contact corporel, souvenu des soins que je lui donnais jadis. Quoiqu’il en soit, il n’était plus le Georges que nous connaissions, si brillant et si attachant. Il est entré dans l’Histoire qui l’intéressait tant alors que nous nous débattons encore pour un temps avec la notre.
   Le 19 Je rentre des obsèques de Georges après avoir fini de passer l'après midi au cimetière à attendre que les fossoyeurs veuillent bien venir recouvrir la tombe où le cercueil avait été déposé. Il faisait froid et même les bavards n'en pouvaient plus d'attendre.  Nous avons eu du mal à nous reconnaître entre vieux copains, Annick Douguedroit, Françoise Rougier, Colette, Josette, Alain L. et moi, avons aperçu la nouvelle génération des petits enfants Comet avec Maxime le premier. Nous avons partagé notre chagrin avec les enfants Muriel, Christophe qui est grand père et Jean Paul.
Je suis alors parti, au pas de course faire le tour du cimetière paysager du Grand St Jean qui n'en finit pas, pour rejoindre le jardin du souvenir, voir ce qui reste d'Olivier, une plaque, que j'ai eu du mal à repérer, perdue au milieu des autres.

04 janvier 2018

Le journal 2017

En 2017

Le journal par rubriques (clic)


Retour sur 2009


Cultures spéciales : Juillet 2009
Ce matin, réveillé au petit jour, je suis allé voir le lever de soleil sur la terrasse du transformateur électrique, seul lieu encore dégagé des arbres dont nous sommes entourés.
C’est une des curiosités de la propriété pour les visiteurs et une grande aventure pour les enfants que de monter la haut. Il faut braver l’interdiction. « Danger de mort » affichée au pied du pilonne. Autant dire que je n’inclus pas tous les jours cette escalade dans mon tour habituel du jardin.
Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que depuis mon dernier passage il y avait des aménagements réalisés ! Invisibles d’en bas, des bidons sur le premier palier, une corde installée le long de l’échelle indiquaient que ce lieu était fréquenté.
Tout en haut, là où j’ai pensé un moment installer une ruche, bien exposés au soleil donnant toute la journée, trois grands containers contenaient, en bonne santé, des plantes que je ne connaissais pas…
J’ai compris alors que la corde et les bidons servaient à l’arrosage.
Un jardinier qui, sans doute, ne souhaitait pas être identifié, opérait régulièrement.

Qui êtes-vous ?

Ma photo
Un grand père, amateur de jardin et pratiquant le yoga.