Je vous disais dernièrement que
je n’hésite pas à affronter le patron quand je ne suis pas de son avis. Si j’ai
les griffes pointues qui peuvent laisser des traces, je ne suis pas
fondamentalement méchant vous vous en doutez. J’adore me battre pour jouer et
ne laisse jamais le dernier geste à mon adversaire quitte à l’attaquer
lorsqu’il veut abandonner.
Oui le droit des chats s’impose. C’en est fini de
l’homme roi de la création. Attendez, voici ce que je lis dans le journal du patron : « En
allant porter le courrier à la locataire du dessous, j’ai eu la surprise
d’apprendre que Pouf était redoutable, qu’il agressait cette personne au point
qu’elle redoutait de sortir de chez elle… »
Et bien oui ! Figurez vous
que cette dame héberge deux chattes sur mon territoire. Et sans mon accord. Je ne
leur fais pas de mal ni aux unes ni à l’autre mais je les effraye pour me venger.
Et les bêtes au poil ras n’ont pas intérêt à dépasser les limites de l’appartement
où elles sont enfermées et je surveille en permanence. Ah mais… !