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15 mars 2015

Echanges conviviaux

Je  voudrais encourager, concrétiser  les échanges virtuels ... (paradoxalement).  Je souhaiterais qu’ils soient plus fréquents, ils me paraissent plus adaptés à notre mode de vie. S'ils n'ont pas la même énergie que la présence physique, ils peuvent être conviviaux et surtout nous rejoindre dans un espace temps différent, aux moments où nous sommes disponibles, où nous pouvons réfléchir et partager.
Le danger, il est vrai, c'est d'inonder un peu plus nos amis d'infos de toutes sortes qu'ils reçoivent quotidiennement. Je n'ose pas trop envoyer et ajouter des courriels, des fichiers joints, à nos sympathiques correspondants surtout à ceux qui se donnent la peine de répondre, ne serait ce que de temps en temps.

J'ai commencé des dossiers d'échanges sur quelques thèmes comme "Je suis Charlie" "Terrorisme", "Être juif", "Les points noirs du catholicisme", "La mort" ou "les meilleurs blagues reçues".

Pour un œil rouge ...

Je me sentais bien ces derniers temps et je l’annonçais à tout vent.
Or ce matin je me suis levé avec un œil tout rouge. C’est ma femme de ménage qui me l’a signalé. Hier soir déjà j’ai eu une petite alerte, mon bras droit ne répondait plus pendant quelques instants. Je ne veux pas m’inquiéter pour rien mais je ne voudrais pas non plus me retrouver paralysé. J’ai laissé un message à mon médecin et j’ai tenté de joindre Laurence.
J’appelle Anne Françoise en lui signalant que je faisais peut être un peu trop d’efforts pour bêcher le jardin, le motoculteur qui a rejoint l’Auvergne me manque un peu même si je trouve que travailler la terre à la main est plus nature qu’avec la machine qui ne me sert qu’une fois ou deux par an. 
Il me reste un œil rouge quand même. Et des excroissances temporaires qui arrivent et repartent comme derrière l’oreille en ce moment, je les traite en y mettant du savon suivant les conseils de mon dermatologue.

Bernadette s’inquiète et a des attentions supplémentaires en me proposant des huiles essentielles d’arbre à thé ou des gouttes de Climaxol pour la circulation veineuse.

Appareils auditifs

Oui j'ai imprimé le cas Bernard ...(nom d’emprunt que l’ami Jacques me donne pour ne pas me citer dans "Appareils perdus la première année"). Oui je néglige de mettre les appareils en permanence. Quand je les porte, j'entends mieux peut être mais je comprends difficilement. Les paroles des chansons, les discours avec micro, les dialogues de certains films me sont impossible à saisir et surtout je fatigue ! Je n'oublie jamais de les enlever car ils me gênent physiquement. Je les garde toujours dans mon sac mais les piles se déchargent et quand j'opte pour le retrouver je dois changer les piles, ce qui m'énerve.

En résumé, avec ou sans appareils, le bruit m’est pénible,  j'ai l'impression qu'avec le temps je comprends de moins en moins ce qui se dit autour de moi, je m'isole et me retire du monde.

Le site des Malentendants à Aix : clic

14 mars 2015

Documents familiaux

Retrouvés dans la cave de la maison familiale en passe d’être vendue, une caisse entière de documents familiaux, lettres de la guerre de 14, archives de JPierre B. mort sans aucune descendance, a atterri au huitième ciel des Arcadies.
Ma sœur ThM s’est approprié ces trésors et entend les ventiler à sa guise. Elle s’est associée le concours de notre cousine Cath qui s’intéresse particulièrement à la généalogie. Cette dernière prend le parti de ThM.
Note du 8 sept 2015 : "Rien de grave pourtant, quelques explications entre frère et sœur ont eu raison de nos différents"

Je suis allé faire ma sieste après avoir lu le message que Cath vient de m’envoyer, et je reste de bien mauvaise humeur. Je disais précédemment :
« Je voudrais numériser les documents que Thérèse possède et contrôle avant qu'elle ne les ventile abusivement.
Il me semble que nous devons les mettre à la disposition de tout un chacun qui s'y intéresserait et non de les remettre à de soit disant propriétaires qui n'en n'ont rien à faire la plupart du temps.
Ainsi, on pourra avoir accès à ces documents simplement par un lien et un mot de passe pour les protéger. »
Je lui écris maintenant :
 « …En quoi ces documents qui ont une valeur affective concernent ils la vie ou la réputation de personnes existantes ? Et si, par extraordinaire, c'était le cas pourquoi Thérèse ou toi seriez à même d'en juger ?

Incroyable ce sens de la propriété ! Que ce soit des écrits ou des numérisations. Même ce qui est sur Internet, comme l'herbe des champs, n'est à personne. Non ces lettres privées, dis tu, appartiennent à l'Histoire, à l'humanité, à ceux ou celles qui s'y intéressent pour en faire des documentaires par exemple ou des romans culturels afin de retracer le mode de vie d'une époque fusse t elle plus ou moins dramatique. C'est un hommage, une façon de faire revivre nos ancêtres que de les présenter.  Pourquoi vouloir effacer, changer, édulcorer ou pire, rendre à leurs descendants ce qui a été une réalité pour certains ?
Bien sûr je ne vais pas me battre pour en prendre connaissance ou les exploiter, je peux vivre et mourir en les ignorant. »

01 mars 2015

Le bateau de Bertrand à l'Escoub

Je n'ai pas son adresse, Bertrand ne répond plus ni aux mails ni au téléphone ni aux SMS et a enlevé les roues de la remorque du bateau qui est immobilisée sur le trottoir. Depuis 5 ans sans bouger, c'est pourtant la première chose que je leur ai demandée de débarrasser .
Claude est informé  mais reste muet aussi. Bertrand, ou Albane, de toute évidence, veut  me faire payer le fait de leur avoir demandé de partir. Ils ont mis plus d'un mois à déménager en octobre dernier, leurs affaires sans payer de loyer évidemment.
Je suis très ennuyé, le syndic me tance de dégager cette épave et nous arrivons au 1 mars. (le 15 mars, le bateau est enfin parti ...)

L'appartement du bas

Tout est enfin prêt. Après de multiples péripéties l’appartement attend sa destination. 
Laurence s’investit pour l’agencement et les rangements de la maison.
Nous devions signer la location avec l’ALPA, une association d’aide au logement subventionnée par le Conseil Régional. Or la veille, avec Jérôme nous avons passé l’après midi à tenter sans succès de déboucher l’évacuation de l’évier. Il y avait un bouchon mais on savait pas où.
Tout a été tenté, écouvillon dans l’évier et les regards, produit de débouchage acheté à la hâte, section du tuyau, envoi de l’eau sous pression à partir de l’extérieur, la nuit est arrivé et le problème n’était pas résolu. Dès 8h je préviens la responsable de l’agence pour annuler le rendez vous fixé à 9h et dans l’après midi je me remets à la tâche à plat ventre dans la boue pour refaire des essais de pression d’eau afin d’en finir avec le bouchon qui a fini par céder au moins en partie. Dans mes insomnies de la nuit j’ai cru deviner un signe comme quoi je ne devais pas louer et attendre les propositions qui pourraient être faites pour l’occupation de cet appartement de 100m2  pratiquement remis à neuf. Tout est prêt, nous en sommes là.
La dernière idée est d'y réserver deux chambres pour étudiants avec cuisine, salle de bains et séjour en commun. Il restera une belle pièce avec une nouvelle baie vitrée, que nous garderons à disposition des personnes de passage.
En fait, l'appartement ne sera disponible à la location que fin mai 2015

Loin des hommes

En 1954, au début de la guerre d'Algérie, deux hommes, que tout oppose, sont contraints de fuir à travers les crêtes de l’Atlas algérien. Au cœur d’un hiver glacial, Daru, instituteur reclus, doit escorter Mohamed, un paysan accusé du meurtre de son cousin. Poursuivis par des villageois réclamant la loi du sang et par des colons revanchards, les deux hommes se révoltent. Ensemble, ils vont lutter pour retrouver leur liberté.
Notons que des rebondissements ont été ajoutés dans le film et sa fin diffère de celle de la nouvelle d'Albert Camus.

Avec Alain V. :
« Ainsi tu étais au feu en Algérie ? Nous n'en avons guère parlé dans les années 70. Ce sont pourtant des souvenirs marquants, j'y étais aussi mais en 61-62. Je viens de voir un film sur les événements de 1954  dans l'Atlas "Loin des hommes" d'après une nouvelle de Camus. Très beau.
Tu m'écris aussi que ça ne te dérangerait pas de quitter ce monde ce soir ou demain. J'aime cette façon de se poser tranquillement et de faire confiance en ce qui nous dépasse. Un autre monde peut être mais difficile à imaginer. Je crois que nous vivons aujourd'hui l'éternité dans tous ses aspects matériels et immatériels. Le visage de Dieu nous reste caché et inaccessible si ce n'est par la personne de Jésus Xrist. Comment témoigner de ce que nous croyons si ce n'est dans la pauvreté et l'humilité ? »
« Pour le moment, sans aucune certitude, je garde une foi et une pratique religieuse en rapport avec ma culture. Si Dieu se manifestait d'une façon ou d'une autre Il ne convaincrait qu'une petite partie de l'humanité. En restant caché et inaccessible, Il est universel. Seul le Christ, pauvre et souffrant peut nous donner une idée de la grandeur de Dieu. »

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Un grand père, amateur de jardin et pratiquant le yoga.