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29 août 2019

Rien de nouveau


Mon pigiste semble fatigué de raconter ma vie, il trouve qu’il n’y a rien de nouveau. Mais ne vous inquiétez pas, restez fidèle :

Voir  : Le journal de Pouf (clic)  

23 août 2019

Sans pitié


Des visites, Il y en a souvent, c’est très agréable car je ne manque pas de me manifester et je fais l’admiration des nouveaux venus et j’obtiens quelques caresses. Les gens arrivent de partout, les animaux aussi d’ailleurs, il n’y a pas de clôtures dans la propriété et moi j’aime ça. Certains empruntent la porte d’entrée, quelques uns sonnent mais la plupart du temps ceux qui utilisent la sonnette se plaignent qu’elle ne marche pas et le patron, très fier leur montre qu’ils ont tord.  
Hier c’était Flavie, je ne la connaissais pas, il parait qu’elle vit avec plein de chiens et quelques moutons, elle descendait de sa montagne avec sa fille. Le patron était tout content, il dit que c’est sa fille adoptive, moi j’étais à la fête car des caresses j’en eu. 

Il n’y a pas très longtemps, je n’étais pas encore dans la maison, elle venait deux fois par an avec un camion frigorifique chargé de viande d’agneaux qu’elle livrait après commande. Quand j’y pense, c’est horrible, passer du temps à élever avec amour des petites bêtes innocentes et les abandonner à l’abattoir après quelques mois. Enfin, c’est ainsi et moi je ne fais pas de sentiments non plus avec les lézards  ou les oiseaux que je chasse.

Voir  : Le journal de Pouf (clic) 

21 août 2019

Les éponges de service



Mon journal
Alors il parait que le patron écrit et publie Le journal de Pouf. C’est un peu fort ! Il ne m’a rien demandé et, sans doute, il croit tout savoir sur moi ? Il n’y a que les êtres qui ne disent rien qui sont dans la vérité. Pouf
 

 Les éponges
Ça m’amuse de les voir se chamailler (les utilisateurs de la cuisine) à propos des éponges. Oui celles qui trainent sur l’évier et qui servent à effacer les saletés qui trainent un peu partout, surtout celles de la vaisselle.
Alors, en principe, chez les humains tout doit être propre avant d’être sali. Or, si on utilise une éponge propre pour enlever de la saleté, elle cesse d’être propre, même après un rinçage. Le patron, lui, n’est pas trop regardant sur la propreté et il utilise toujours la même éponge pour les services qu’il effectue. Autant dire qu’elle devient rapidement de couleur douteuse. C’est scandaleux pour quelqu’un qui se respecte de l’utiliser  dans l’état. Aussi, pour les personnes sensibles, plein de prévenances, il laisse en évidence et à disposition une deuxième éponge propre  qui ne manque pas d’attrait, même séchée avec le temps.
Nous les chats, avons appris, une fois pour toutes, à nous laver sans utiliser d’éponge. Après avoir mangé quelques croquettes et un peu de pâté de poisson, je m’installe, assis, couché peu importe et me lèche consciencieusement en humectant ma patte avant et en me la passant sur la tête et le dos, tout ce qui n’est pas accessible directement avec la langue. Ainsi je ne sens pas mauvais et je n’ai pas de puces. Mon calvaire c’est ma queue. Elle est tellement grosse qu’elle ramasse  toutes les toiles d’araignées qui trainent et dans le bureau du patron et il y en a beaucoup… Il dit que ce sont des pièges à moustiques.
Ah les moustiques ! Parlons-en ! Ici, tout le monde se gratte surtout par temps de canicule (sauf les fumeurs, bien entendu). Le patron est obligé de se mettre en pantalon long et de se couvrir les bras quand il est dehors à jardiner. Moi ils ne me font pas peur, grâce à ma fourrure qui tient chaud l’hiver et me garde au frais l’été, je suis protégé de tout. 




18 août 2019

Ça se complique




A 3.45 ce matin, ce dimanche, je réveille le patron, j’appelle du bas, oui j’ai de la voix quand il le faut. Un intrus, un énorme chat voisin, s’est introduit dans la maison. Ce n’est pas la première fois qu’il vide ma gamelle que je laisse toujours à moitié pleine, par politesse. Là je n’en peux plus, c’est trop fort et bon gré mal gré le pauvre homme est descendu m’aider à le chasser. Julia, avec qui j’ai passé une nuit lors de son récent séjour, a dit que j’étais un animal sacré et qu’il fallait respecter toutes mes volontés. Je suis donc devenu comme les femmes, quand on leur laisse le pouvoir, elles le prennent et rendent les hommes esclaves.


Maintenant que je suis bien habitué à la maison et au jardin, je soupçonne que le patron va vouloir me laisser dehors la nuit. Je vous en reparlerai.

Et bien c'est fait ! Ça n'a pas trainé ... J'ai passé la nuit dehors, avec la porte fermée. Pour le principe c'est désagréable. Certes je ne manque pas de coins confortables d'où je peux surveiller les mouvements divers mais je préférais partager le lit de Julia, moi "l'animal sacré". Et puis même, si ça évite les courants d'air et les intrusions étrangères dans la maison, je suis obligé de ne dormir que d'un œil et rester sur le qui-vive. Je sens que je vais abandonner le statut d'animal domestique, de chat d'intérieur pour adopter celui de chat sauvage. Ma grosse queue fera plus d'effets.    
 

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Un grand père, amateur de jardin et pratiquant le yoga.