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11 juillet 2019

Le journal de Pouf





La page photos de MOI (clic)



Pouf c’est :


·         L’amour libre. Il s’est payé quatre jours de fugue pour commencer son séjour.

·         L’amour fou. Il vous passe entre les jambes au moindre déplacement.

·         L’amour curieux mais prudent. Il ne s’aventure pas loin non sans regarder derrière lui.

·         L’amour frugal. Il sait se contenter de cinq ou six croquettes par jour.

·         L’amour propre. Il ne perd pas une occasion de se lécher avec soin.

·         L’amour séducteur. Il a déjà affolé Jade et Bernadette. Mais il s’est laissé séduire par la jeune chatte du voisin. Il fallait le voir courir derrière elle, fluette et légère, lui tout rond, gros et plein de poils.

·         L’amour discret. Ses miaulements sont à peine audibles, même avec aides auditives.

·         L’amour social. Il reçoit du courrier de Sivi et Cathy par SMS ou Whatsapp

·         L’amour vache. D’un coup de dent, il a déjà défiguré le patron qui voulait se faire embrasser.

Mon journal
Alors il parait que le patron écrit et publie Le journal de Pouf. C’est un peu fort ! Il ne m’a rien demandé et, sans doute, il croit tout savoir sur moi ? Il n’y a que les êtres qui ne disent rien qui sont dans la vérité. Pouf

Du caractère


Après avoir été enfermé pendant plusieurs jours dans la maison, pour m’y habituer soit disant, me voici libre de circuler où je veux. Le rêve ! Je montre ainsi de quel bois je me chauffe. Ainsi il y a tout juste un quart d’heure, aux alentours de 21h, le patron s’inquiétant sans doute de ne pas me voir rentré, me retrouve près du garage. Poli par nature, je m’approche pour me faire caresser et le voici qu’il s’avise de me prendre dans ses bras au lieu de m’inviter à le suivre. La colère m’a pris toutes griffes dehors et il n’a pas insisté longtemps. Je veux bien être câlin mais pas au prix de ma liberté.

Je prends mon temps pour faire connaissance avec l’environnement. Les chats voisins viennent me rendre visite. Je ne sais pas trop quoi leur dire mais on se comprend apparemment puisque asexués, il n’est pas question de prise de pouvoir. Hier, au Sud Ouest, la jeune chatte voisine m’a fait tourner en bourrique, celle là j’aimerais bien la retrouver, aujourd’hui, au Nord, du côté du transfo c’était un gros matou,  noir mais pas tout à fait, un peu brillant comme moi.

Comme je m’amuse à lui faire peur au patron ! Alors qu’il cherche ses mots devant l’ordinateur, je saute du sol sur son bureau, juste entre lui et le clavier. C’est foi ce qu’il peut être gentil car plutôt que de me chasser, il me caresse jusqu’à ce que je me décide à aller autre part.

Le patron


Ah le patron ! Il m’énerve, il ne peut pas rester tranquille. Tenez, ce matin il s’est mis à son ordi à 10.30. Je vais vous dire.

A 8h il descend l’escalier de meunier qui vient de sa chambre. Tout était calme et ce mouvement provoque chez moi un stress, une panique qui me fait me réfugier sous le divan du bureau. Bon je me rassure, rien de grave et nous nous disons bonjour, là, j’aime bien. C’est le moment des gâteries car il commence par moi évidemment, un mélange de croquettes avec du pâté de poisson, un régal. Si j’ai jeuné pendant une dizaine de jours pour montrer que je voulais être bien traité, j’ai une faim de loup maintenant.

Ensuite il n’arrête pas, Il range sa cuisine et prépare son ptit dej, heureusement j’ai loisir d’aller faire mes petits tours sur la terrasse qui a une jolie perspective sur le jardin Ouest. Vers 9h il est parti faire ses courses et ramène plein de victuailles dans son sac. Pendant ce temps je prends patience tout seul dans la maison. J’espère bien que bientôt il me laissera disposer du jardin.

Les grandes questions


Je suis un animal de luxe. Laurence a payé le prix fort à la SPA et j’ai un carnet de santé tenu à jour depuis  mars 2017 date de ma naissance. A l’échelle humaine c’est un adulte de 24 ans qui s’adresse à vous. Pour combien de temps suis-je à l’Escoub ? Qui peut le dire ? Il parait que j’ai autant de chance de survie que le patron. Si ça se trouve nous mourrons ensemble.
Je n’ai pas encore apprécié d’aller faire mes besoins dehors, j’exige donc avoir une caisse à ma disposition mais ce n’est pas le pied car j’éparpille ma litière au grand dam du service d’entretien.
La télévision ne me passionne pas.  Alors que sur les Champs Élysées, après le défilé du 14 juillet le président Macron serre des mains à tout rompre je surveille le jardin pour voir si ma jeune copine ne vient pas me narguer.
Je suis très sociable et ne dédaigne pas me frotter à tous les nouveaux arrivants mais très modérément. Je suis d’un naturel inquiet dit Anne Françoise et, à l’affût de tout mouvement, je me mobilise avec curiosité que l’on peut prendre pour de l’agitation et j’ai tendance à retrouver rapidement un lieu sûr dans le bureau. Quand le patron y est installé sans m’attendre, je me plais à surgir inopinément en sautant pour m’installer près de la souris (évidemment …). Il sursaute mais je m’affole pas, il n’atteindra pas ses outils si facilement et sans m’avoir caressé au préalable.
Ce temps de vacances, où la population défile pour venir se baigner dans la piscine, m’est particulièrement difficile. Je me fais caresser quelques instants pour satisfaire mon besoin de contacts puis je fuis dans un endroit calme où il est compliqué de me retrouver. Je réapparais lorsque le calme est revenu sans satisfaire la curiosité de ceux qui me cherchent.

Miss Zigounette


C'est le nom que je donne à ma copine. Elle n'est pas grasse mais effrontée comme pas deux. Sure de sa jeunesse et de sa souplesse elle s'introduit dans la propriété jusqu'à venir me faire la bise, sur la bouche, mais oui. Ça ne dure pas longtemps et elle s'amuse à me voir lui courir après. Il faudra que je lui apprenne à vivre.

Sans me prévenir, un beau matin, le 19 juillet, je vois le patron descendre avec sa valise. Il me donne quelques croquettes, il n’y a plus de pâté de poisson dont je raffole et il s’apprête à partir. Je m’en doutais bien car mon sixième sens m’avait averti qu’il se passait quelque chose. Alors, au moment où il me donne une dernière caresse, je le mords au poignet pour lui marquer ma désapprobation. Il en gardera la trace pendant quelques jours et ainsi ne m’oubliera pas.
Me voici tout seul dans la maison ou plutôt dans les pièces qui sont à ma disposition. Je peux quand même sortir dans le jardin et chercher de la compagnie à l’étage ou en rez de jardin. Je ne me sens pas malheureux et le temps qui ne compte pas pour moi, passera très vite.

Il parait que, de son côté, il prend quelques jours de vacances pour une réunion de famille. Je soupçonne qu’il est allé retrouver sa sœur et faire la fête avec elle… Je me promets d’en profiter et de ne pas m’affecter comme pourrait le croire Sylvie qui pense que je suis triste. Non un chat de race, comme je le suis grâce à mon pedigree, ne se laisse pas aller. 




Fin juillet ou la vie ordinaire

Je suis très content de ce que je vis. J’aime la compagnie mais parfois je disparais et on me retrouve dans un coin du jardin ou bien je rentre à l’improviste me frotter aux premières jambes venues.
Alors il est rentré, le patron. Très fier de ses petites vacances, parait qu’il s’inquiétait que je pourrais m’affecter d’être abandonné, c’est bien mal me connaitre. Je suis à l’aise partout et j’adore me précipiter dès qu’il y a du mouvement. Le jardin est mon domaine, j’accompagne qui veut bien s’y promener.
J’ai bien apprécié le commentaire de Sivi à la fin de la première partie de ce journal. Je me sens important car, dit elle, sans moi elle n’aurait guère de nouvelles du patron. A propos elle lui a raconté que la plus jeune de ses chattes est allée deux fois chez le vétérinaire parce qu’elle ne mangeait plus et se grattait. Quelle histoire ! Elle y a gagné des super croquettes, parait il, vendues par le praticien (il n’y a pas de petits profits). Il faudrait que j’essaye la manip.
Il pleut aujourd’hui, c’est curieux mais ça ne me gêne pas. Au contraire, je suis tout propre maintenant et il parait que je sens bon. Je viens de sauter sur le bureau tout mouillé. Il est sympa, le vieux, il encaisse tout et je peux faire n’importe quoi. Ah ! Pas tout pourtant, tout à l’heure je me suis introduis dans la volière alors qu’il donnait à manger aux pigeons et il est intervenu au moment où je m’attaquais à un jeune qui ne savait pas voler.
Oui je suis fier, Sivi s’intéresse à moi. Elle a dit un jour qu’elle allait m’apprendre à miauler. Là, je crois qu’elle frime car ce n’est pas parce qu’elle fait du théâtre qu’elle peut prétendre savoir miauler et surtout apprendre les bonnes manières à un vrai chat. Car je suis un vrai chat même si des criminels m’ont amputé de mes fonctions de géniteur… Pour le miaulement, je sais rester discret et je ne veux gêner personne.

Pourquoi Pouf ?

Vous aurez remarqué que mon nom est Nidja par la volonté de ma patronne d’origine. Or Luke en a décidé autrement et je suis devenu Pouf au grand bonheur de tout le monde sauf moi qui suis parfaitement indifférent à toute sorte d’appellation. Elevez un peu la voix dans ma direction et j’arrive à toute vitesse persuadé d’avoir une caresse en échange.
Oui je suis très apprécié si ce n’est d’Antonine[i] qui déclare haut et fort qu’elle ne m’aime pas. Curieux car vous me connaissez, on ne peut pas être  plus avenant. Mais voilà, elle est très craintive, elle a peur des cambriolages et, en l’absence du patron, je me suis permis d’aller chez elle sans frapper à sa porte… Non elle ne se remet pas de la disparition de Marcel, mon prédécesseur qui était d’une discrétion remarquable sauf pour importuner Bernadette. Elle ne supportait pas ses miaulements et il avait du prendre des leçons particulières avec Sivi…
A propos de Marcel, quel prénom pour un chat ! La famille préférait Céji (C J ou Cordula Junior) Je suis allé sur sa tombe ce matin, voir photo, sans émotion particulière

On verra plus tard que cette appellation crée des controverses. Julia trouve que c’est dévalorisant et que j’ai une certaine noblesse qui doit être respectée.


Il parait que c’est les vacances

Je me doutais bien de quelque chose, depuis plusieurs jours la maison a changé.
 Je vis dehors maintenant après avoir été enfermé dedans  « le temps que je m’habitue ». Après avoir pris possession de l’intérieur, je n’y mets les pattes que pour manger, même la nuit, oui, je vis dehors. C’est trop bon ! je n’arrête pas d’explorer tous les bosquets et comme je ne crains pas les moustiques je dors là où ça me plait. Je me méfie toujours des rencontres mais je suis de nature confiant et me laisse facilement caresser mais ne vous avisez pas de me prendre dans les bras je déteste ça.
Le patron, occupé par mille tâches ne fait plus attention à moi ou presque. Il parait que c’est les vacances. Je deviens une curiosité de la propriété au même titre que les pigeons paons, les tortues ou les poissons, ceux que le héron n’a pas mangés. Et il y a aussi la piscine qui demande beaucoup de soins pour conserver une eau claire malgré la chaleur. J’aime bien m’y abreuver au risque de piquer une tête ce qui me déplairait considérablement.

Tout le monde me connait

Oui je suis devenu un « classique de l’Escoubaïre ». Je suis à l’aise avec qui que ce soit pourvu que l’on n’entrave pas ma liberté. Même les chiens ne me font pas peur et ils n’ont qu’à bien se tenir. Et, je m’amuse à effrayer les pigeons rien qu’à les regarder devant leur cage. Maintenant que j’ai toute liberté, je laisse le patron tranquille et ne vient plus trop le déranger quand il travaille à l’ordinateur. Cependant j’adore faire le tour du jardin derrière lui le matin. Il ne manque pas de s’arrêter pour me caresser le pelage que j’ai particulièrement fourni.
Samedi c'était la fête ici pour les vingt ans de Luke. Vous ne connaissez pas Luke ? C'est un numéro exceptionnel, gentil comme tout il a une bande de copains et copines qui semblent se connaitre depuis toujours. Il n'y a que les chiens, bien jolis, il faut le reconnaitre, qui ne fument pas. Luke a la réputation de ne pas s'en faire mais tout le monde l'adore. En plus, un vrai acrobate qui, jadis, faisait des exploits au trampoline (en 2013).
A propos de trampoline, il na pas manqué de faire de belles bêtises avec ses copains pendant la nuit de cette fête mais je nen dirai pas plus..

Ca se complique

A 3.45 ce matin, ce dimanche, je réveille le patron, j’appelle du bas, oui j’ai de la voix quand il le faut. Un intrus, un énorme chat voisin, s’est introduit dans la maison. Ce n’est pas la première fois qu’il vide ma gamelle que je laisse toujours à moitié pleine, par politesse. Là je n’en peux plus, c’est trop fort et bon gré mal gré le pauvre homme est descendu m’aider à le chasser. Julia, avec qui j’ai passé une nuit lors de son récent séjour, a dit que j’étais un animal sacré et qu’il fallait respecter toutes mes volontés. Je suis donc devenu comme les femmes, quand on leur laisse le pouvoir, elles le prennent et rendent les hommes esclaves.
 

Maintenant que je suis bien habitué à la maison et au jardin, je soupçonne que le patron va vouloir me laisser dehors la nuit. Je vous en reparlerai.

Et bien c'est fait ! Ça n'a pas trainé ... J'ai passé la nuit dehors, avec la porte fermée. Pour le principe c'est désagréable. Certes je ne manque pas de coins confortables d'où je peux surveiller les mouvements divers mais je préférais partager le lit de Julia, moi "l'animal sacré". Et puis même, si ça évite les courants d'air et les intrusions étrangères dans la maison, je suis obligé de ne dormir que d'un œil et rester sur le qui-vive. Je sens que je vais abandonner le statut d'animal domestique, de chat d'intérieur pour adopter celui de chat sauvage. Ma grosse queue fera plus d'effets.



Les éponges de service

Ca m’amuse de les voir se chamailler à propos des éponges. Oui celles qui trainent sur l’évier et qui servent à effacer les saletés qui trainent un peu partout, surtout celles de la vaisselle.
Alors, en principe, chez les humains tout doit être propre avant d’être sali. Or, si on utilise une éponge propre pour enlever de la saleté, elle cesse d’être propre, même après un rinçage. Le patron, lui, n’est pas trop regardant sur la propreté et il utilise toujours la même éponge pour les services qu’il effectue. Autant dire qu’elle devient rapidement de couleur douteuse. C’est scandaleux pour quelqu’un qui se respecte de l’utiliser  dans l’état. Aussi, pour les personnes sensibles, plein de prévenances, il laisse en évidence et à disposition une deuxième éponge propre  qui ne manque pas d’attrait, même séchée avec le temps.
Nous les chats, avons appris, une fois pour toutes, à nous laver sans utiliser d’éponge. Après avoir mangé quelques croquettes et un peu de pâté de poisson, je m’installe, assis, couché peu importe et me lèche consciencieusement en humectant ma patte avant et en me la passant sur la tête et le dos, tout ce qui n’est pas accessible directement avec la langue. Ainsi je ne sens pas mauvais et je n’ai pas de puces. Mon calvaire c’est ma queue. Elle est tellement grosse qu’elle ramasse  toutes les toiles d’araignées qui trainent et dans le bureau du patron et il y en a beaucoup… Il dit que ce sont des pièges à moustiques.
Ah les moustiques ! Parlons-en ! Ici, tout le monde se gratte surtout par temps de canicule (sauf les fumeurs, bien entendu). Le patron est obligé de se mettre en pantalon long et de se couvrir les bras quand il est dehors à jardiner. Moi ils ne me font pas peur, grâce à ma fourrure qui tient chaud l’hiver et me garde au frais l’été, je suis protégé de tout.
 


 Sans pitié

 Des visites, Il y en a souvent, c’est très agréable car je ne manque pas de me manifester et je fais l’admiration des nouveaux venus et j’obtiens quelques caresses. Les gens arrivent de partout, les animaux aussi d’ailleurs, il n’y a pas de clôtures dans la propriété et moi j’aime ça. Certains empruntent la porte d’entrée, quelques uns sonnent mais la plupart du temps ceux qui utilisent la sonnette se plaignent qu’elle ne marche pas et le patron, très fier leur montre qu’ils ont tord.  
Hier c’était Flavie, je ne la connaissais pas, il parait qu’elle vit avec plein de chiens et quelques moutons, elle descendait de sa montagne avec sa fille. Le patron était tout content, il dit que c’est sa fille adoptive, moi j’étais à la fête car des caresses j’en eu. 

Il n’y a pas très longtemps, je n’étais pas encore dans la maison, elle venait deux fois par an avec un camion frigorifique chargé de viande d’agneaux qu’elle livrait après commande. Quand j’y pense, c’est horrible, passer du temps à élever avec amour des petites bêtes innocentes et les abandonner à l’abattoir après quelques mois. Enfin, c’est ainsi et moi je ne fais pas de sentiments non plus avec les lézards  ou les oiseaux que je chasse.

Le bain du 1 septembre

Vous n’allez pas me croire ! Non ce n’est pas moi qui ai pris un bain mais le patron. Je ne sais pas ce qui lui a pris. Il voulait faire un exploit sans doute. 
Vers 18.30 après l’arrosage habituel du jardin, voici qu’il s’apprête à s’immerger dans le bassin. Je n’en croyais pas mes yeux, ce n’était vraiment pas ses habitudes. Rien ne pouvait le motiver particulièrement, le temps était orageux certes mais il ne faisait pas si chaud et l’eau devait être bien froide. Je me suis inquiété sérieusement lorsqu’il a commencé à descendre les marches en s’agitant comme si on le forçait à se baigner. Et puis il s’est mis à nager… alors là je l’ai suivi, non pas dans l’eau mais sur le bord car on ne sait jamais, l’hydrocution ça existe et je l’ai  surveillé jusqu’à ce qu’il sorte. J’aurais été bien embarrassé pour aller le repêcher et je ne sais pas ce que j’aurais pu faire. Enfin tout s’est bien passé et j’ai pu aller ronronner tranquillement dans ses bras quand il s’est installé sur le divan du patio. Oui, si je miaule faiblement je ronronne très bien, je suis imbattable. Hélas ça n’a pas duré car il s’est fait attaquer par les moustiques. Voilà les inconvénients de ne pas avoir assez de poils sur les bras.

Inquiétez vous !

1 Je suis vraiment en mauvaise posture. Le patron, très peu présent en ce mois de septembre a laissé un stock de croquettes  bas niveau que Bernadette m’a distribué largement pour subvenir à mes besoins.  Mais je préfère mourir que d’y toucher. Total je ne mange rien, je dépéris et ressemble à mon prédécesseur. Une pétition est en ligne pour alerter les responsables. J’espère pouvoir m’en sortir.
2 Le patron semble se bouger un peu.  Encouragé par Laurence, il est allé renouveler sa réserve de croquettes « One » et me trouver quelques boites de pâté que j’affectionne particulièrement. Il était temps car j’ai triste mine. Il paraitrait que je suis dans cet état parce que, quand j’étais en forme, j’ai  découvert la chasse au lézard qui me passionnait et de manger du lézard ce ne serait pas  bon pour les chats.

3 Je deviens invisible, remplacé par ...  Alors que j’accueillais chaque personne arrivant à la maison en me frottant à ses jambes pour demander quelques caresses, je suis maintenant devenu invisible, en train de cuver, sans doute, mon dernier lézard, caché dans un buisson comme pour y mourir ainsi que Midjin, CJ ou Marcel mon prédécesseur. Je suis rentré ce matin pour visiter ma gamelle et y manger rapidement mais sans faim, une des boites de pâté achetée dernièrement. Mais surprise ! Le patron, cette nuit, a été dérangé par un fracas venant de la cuisine. Il s’est levé et, descendu pour surprendre l’intrus, c’était un hérisson qui avait renversé ma gamelle après l’avoir vidée. Je vous laisse apprécier les conséquences d’une maison toujours accessible. En attendant, je ne vais pas mieux et vous laisse vous inquiéter.

4. Ça se corse ! Je suis  « hospitalisé » comme ils disent. Enfermé dans une cage à la clinique vétérinaire en attendant qu’un praticien trouve le temps de m’opérer. Laurence a pris la situation en mains et d’une main de fer, elle m’a coincé dans une boite spéciale pour faire le déplacement. Autant vous dire que je n’ai guère apprécié et mes miaulements plaintifs n’ont pas ému le patron qui semblait pourtant compatissant. J’ai de la fièvre et un abcès à la base de la queue, ce qui explique ma petite forme. Mais était ce une raison pour m’empêcher de mourir dans mon coin ?
 

Ne vous inquiétez plus !

Je suis presque tiré d’affaires. Au moins provisoirement. J’ai souffert, il faut le dire. Savez vous ce que c’est pour un chat de devoir subir l’introduction d’un thermomètre là où vous pensez ?
D’après l’homme de « l’art des bêtes »appelé communément vétérinaire, j’avais une infection due à une blessure. Je me suis fait attaquer, je ne vous dirai pas par qui mais ne pensez pas au hérisson voleur de croquettes…
Maintenant ce n’est pas fini car il va falloir me faire ingérer des granules antibiotiques pendant cinq jours. J’ai bien l’intention de me défendre. Et puis comme le patron doit partir dimanche pour quelques jours encore, je me demande qui va me soigner.

Les étrangetés animales


Oui, j’existe toujours. Le patron en a fini avec ses périples et il est rentré au bercail. J’ai repris mes habitudes de le surprendre en sautant sur le bureau où il est en train d’écrire. Le hérisson est revenu, Bernadette en était effrayée de sa grosseur, il faut dire qu’il s’est bien régalé de mes croquettes.

J’ai un sosie. La nuit dernière, le patron a été réveillé par des miaulements (les miens sont inaudibles). Il descend et me voit en train de fuir. Il ne comprend rien et va ouvrir la porte. C’est alors que Je rentre et, plus tard, nous avons trouvé mon sosie caché sous un meuble.
Je miaule très faiblement, je n’ai toujours pas découvert ma voix. Oui vous avez bien lu ma voix, ma voie, j’ai toujours l’air de la chercher mais je l’ai trouvée dès le premier jour. Regarder moi dans les yeux et vous comprendrez ce qu’est la vie. Pour le moment je reste le compagnon privilégié du patron qui sans moi serait bien seul.
J’ai appris une triste nouvelle : vingt brebis ont été égorgées lors d’une attaque des loups (voir le spot « Sans Pitié ») Flavie, la sympathique bergère a été horrifiée et ce par la faute du mercenaire qui a négligé de prendre les précautions nécessaires.  Elle a pourtant de beaux chiens mais la violence existe chez les bêtes.


Voir  : Le journal de Pouf (clic)  

Moi, Pouf, je vais bien


 Je ne suis plus très assidu à mon journal mais vous m’excuserez, j’ai tellement d’occupations …
Quand je ne dors pas dans un coin du jardin, je cours à la porte de la maison en attendant qu’on m’ouvre pour aller faire le plein à ma gamelle. Sinon  je me charge de faire l’accueil et j’accompagne les visiteurs pour faire le tour du jardin. A tous moments, j’aime me faire caresser mais il ne faut pas que ça dure … si je montre les dents, je ne suis pas méchant, je n’ai jamais blessé personne. Je ne me bats pas mais je fais respecter mon territoire, je fais peur aux autres chats.
Le patron est content, il trouve que je suis un bon compagnon.

Il ne cesse de me prendre en photos, surtout quand je m’installe sur son clavier alors qu’il est en train de travailler à l’ordinateur …
 Et puis à certains moments je disparais. On peut alors me retrouver en train de dormir quelque part enroulé sur moi-même. Mais je me retrouverai vite dans vos jambes au risque de vous faire tomber ou de me faire marcher sur les pattes, alors là, je crie si fort que vous pourrez en avoir une attaque cardiaque.
Ah je vais vous dire aussi que je suscite chez mon patron des réflexions métaphysiques. Il est bien certain que j’ai de la sensibilité mais de là à savoir si j’ai une âme, il se demande si je garde de l’affection pour lui ou pour n’importe qui. Si vous avez des réponses il sera bien aise d’en profiter.


Le maitre des lieux

J’espère que vous me suivez bien. J’ai eu des réponses à mes dernières questions (oui j’ai une âme) mais je sais que sur Internet on se lasse vite, on aime que ça change tout le temps, ce qui est passé n’a plus d’importance, seulement le futur immédiat qui compte or pour un chat c’est uniquement le présent qui a de l’importance.  Moi j’accueille tout le monde à l’Escoubaïre, sans faire de différence, il suffit que l’on m’accorde quelques caresses. Si vous voulez jouer avec moi, je suis d’accord, je fais semblant de mordre mais je n’ai jamais blessé personne. Quand j’en ai assez, je m’en vais. Je suis fatigué ? Je me pose, là où je suis, je dors n’importe où. J’adore faire la chasse aux mouches et j’arrive à en attraper quelques unes. Je guette aussi les lézards mais en général ils se méfient et sont plus rapides que moi. En somme, si je ne suis pas le patron, je suis le maitre des lieux et je ne gêne personne.


Mister Pouf

Pour ajouter au drame, c’était le 2 novembre, le jour des morts …
Mystère ! Pouf était introuvable. Ni dedans ni dehors.  Deux jours, deux nuits de tranquillité pour les occupants  de la maison qui pouvaient se déplacer sans crainte de chuter à cause de mes intrusions dans les jambes et le patron de taper tranquillement sur son ordi ( je me rattrape depuis, j’ai sauté dix fois sur le bureau pour douze lignes écrites). Je m’étais fait voir une dernière fois en compagnie de Zigounette que j’avais coursée jusque chez elle. Puis plus rien, pas de visite à la gamelle.
Figurez vous que Maloum avait fait des invitations. Jean Phi et ses femmes (Cordula et Marie Jo), ce n’est pas rien. Au menu, coucous poulet dans les règles de l’art, obligatoire.  Horreur, il manquait des oignons. Heureusement, Bernadette, à distance, sauve la situation en lui proposant les siens situés dans les toilettes. Sans hésiter, il y court. MAIS, je le suis et me retrouve enfermé sans que mes miaulements plaintifs n’éveillent l’attention de qui que ce soit.
L’orage de cette nuit, la tempête, les fuites d’eau du toit sur le lit du patron m’ont délivré en poussant ce dernier à intervenir en passant par chez Bernadette.
 


Un chat de cirque

Oui le temps passe ! Nous sommes déjà en décembre, tout le monde me connait à l’Escoubaïre et dans le voisinage. Je suis incontournable. Je n’en fais qu’à ma tête, il parait que je passe pour un agité, je ne fais qu’entrer et sortir et comme je ne peux pas ouvrir les portes, j’attends patiemment que quelqu’un se présente et je lui file entre les jambes au risque de provoquer la chute. Mais ce n’est pas tout, quand je suis repu, je dois être caressé, alors je m’impose et saute à l’improviste sur le bureau quand IL est en train de taper sur son clavier. C’est alors la comédie, soit IL me caresse trop fort soit il me jette mais c’est moi qui ait le dernier mot en sautant de nouveau… Sivi, qui a de bonnes idées en général, a proposé de me transformer en chat de cirque. Comment dois-je le prendre ? Je ne sais pas ce que vous en pensez mais ce serait plutôt un manque de respect de sa part.
Et le patron, IL perd la tête ! Heureusement que je ne suis pas loin. Tiens je vais vous dire. Tout à l’heure j’avais dicté tout un passage sur ce que je devenais et bien il a suffit qu’une de ses petites copines arrive et il laisse tout en plan sans sauvegarder. Rien ne reste, il faut tout recommencer…


Le couteau du patron

Voilà bien longtemps que vous n’avez plus de quoi lire, chers lecteurs, fidèles et assidus ! A croire que je n’existe plus … Et bien détrompez vous, je règne en chat autonome et indépendant à l’Escoubaïre. (voir le Journal )
Ne vous méprenez pas sur la photo qui apparait , je ne suis pas aussi princier que j’en ai l’air …
Les chatières ça n’existe pas ici, j’exige donc que, plusieurs fois par jour on m’ouvre la porte soit pour me faire entrer soit pour sortir. C’est la contrainte principale car même si je vis à l’extérieur mes croquettes n’y sont pas.
Des banalités, vous me direz mais qu’y a-t-il d’important dans la vie si ce n’est la vie d’un chat ?
Je vais vous parler d’un sujet particulièrement pittoresque que j’ai pu observé et probablement inattendu c’est le couteau du patron. Un Opinel commun que l’on a toujours vu ici parait il. Je crois que c’est l’objet le plus respecté dans la maison. Il a une place particulière et le pauvre homme est malheureux lorsqu’il ne le trouve plus. Vous ne pouvez pas imaginer mettre le couvert sans penser à placer d’abord cet outil à la droite de l’assiette attribuée à ce vieux maniaque. C’est vrai qu’il coupe bien, parait il, il est de tous les services, couper les légumes, racler les carottes, égorger les pigeons (il a fait ça, j’ai entendu dire et Maloum aussi ) , étaler du beurre sur le pain, j’en oublie certainement. Donc j’insiste, ne vous avisez pas d’oublier de demander des nouvelles du couteau.
 Flavie nous communique sa collection de façon à être sure, dit elle, d’en avoir un chaque matin.

Caractériel

Mon problème  est que je ne sais jamais trop quoi faire. Quand je suis dehors je fais le cirque pour rentrer et quand je suis dedans … Je ne peux pas lire, pas dormir tout le temps alors, comme maintenant alors que le patron tape sur son clavier, j’accepte de rester tranquille un moment, bien installé sur ses genoux en ronronnant. Mais ça ne dure pas, ça m’énerve de voir les doigts bouger et ne pas pouvoir me lécher à mon aise. Alors  je tente une échappée avant de me laisser convaincre de rester encore quelques instants pour me faire caresser. Imaginez des caresses acrobatiques. Il me tord le cou, me malaxe le dos…  
C’est plus fort que moi il me faut passer à autre chose. Je me frotte à sa barbe et monte sur le bureau pour aller mâchonner les feuilles de canne à sucre qui attendent la belle saison devant la vitre. Le patron, patient,  il est content, je lui tiens compagnie mais attention ! Si une mouche passe à ma portée je m’agite en risquant des catastrophes.
 C’est arrivé : 
5454545454545454545454545454545454545454545454545454545454545454545454545454545454545454545454545454545454545454  j’ai voulu coopérer, donner un coup de patte au clavier et la mouche est toujours là …

Le temps passe

Oui le temps passe et je vais bien, merci !
 
Dernièrement, Antonine m’a surpris en train de me prendre pour une grenouille, dit elle …
C’est le patron qui ne va pas très fort en ce moment. Il aurait des vertiges, des étourdissements qui viendraient de problèmes digestifs ou cervicaux. Il a scié une branche l’autre jour, avec une scie manuelle, ça faisait de la peine à voir. Bon, on ne va pas en faire un drame mais tout récemment il s’est retrouvé par terre au milieu du chemin, s’étant heurté le pied sur un petit obstacle alors qu’il courrait chercher son courrier dans la boite aux lettres. Il s’est relevé la tête en sang, moi je ne voulais pas voir ça et c’est la femme de ménage qui l’a recueilli. Alors tout le monde s’est affolé mais trop tard, il était déjà guéri. Vraiment, nous les chats, ne faisons pas tant d’histoires, quand c’est le moment, nous allons mourir dans un coin et on n’en parle plus.
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Dans tous les sens


Il y a des jours où je ne sais plus où est ma place. Quand je suis dedans, je cherche à sortir et quand je suis dehors je veux rentrer. Mais si personne ne m’ouvre j’attends patiemment. Je suis aussi bien installé sur le canapé du bureau que tourner autour de la maison. En fait tout me convient, vraiment je ne suis pas difficile, je suis bien partout et nulle part. Les caresses, je n’en demande pas mais le patron ne se gêne pas pour me torturer à l’improviste et j’aime bien. Il sait ne pas faire mal et j’adore me défendre. Je ne manque pas de souplesse et ne suis pas comme le tuyau d’arrosage qui lui crée du souci en ce moment.
Je vais vous parler du patron, je suis sûr que ça vous intéressera plus que mes histoires de chat qui sortent de sa tête. En ce moment, il est complètement préoccupé par de drôles d’idées, il dit qu’il va mourir un jour. La bonne blague,  comme je vous le disais récemment, ce n’est pas le genre de souci qui nous préoccupe nous les chats mais alors lui, c’est une idée fixe. Il faut donner un sens à sa vie même si le sens obligatoire n’existe pas. Bon, je soupçonne que vous êtes comme moi, vous préférez ronronner tranquillement en attendant que ça passe.

· ...

Confinement

On vit une drôle d’époque ! Les hommes, maîtres de l’univers, se croyaient tout permis jusqu’à présent. Sans vergogne, ils exerçaient leur pouvoir sur la nature et les animaux en particulier en pensant peut être qu’ils pouvaient faire n’importe quoi. Voilà qu’un être infiniment petit, qu’ils appellent Corona virus, les tient en échec et menace leur sécurité. Alors ils prennent des mesures extravagantes. C’est la guerre parait il ! Pour moi, tant que j’ai mes croquettes, ça ne me trouble pas.
Sans trop de respect pour moi, voilà ce qu’écrit le patron :
« Oui nous sommes confinés. Je suis amené à filmer mon arrière petite fille se balançant avec sa mère, à 50 m de distance, à travers la vitre‌...
Les jeunes ne plaisantent pas ! Enfin pour les premiers jours, on verra si ça dure comment ça va tourner.
Plutôt qu'à St Jacut, en Bretagne, où je devais aller pour une session Poursuivre, je fais du jardinage comme d’habitude, c'est un autre genre de retraite. C’est le moment, le printemps arrive ! Préparer les plates bandes, semer les petits pois, planter les dahlias.... Et Pouf qui ignore tout ne s'occupe des plates bandes que pour y aller poser sa crotte... Il va falloir que je trouve une aide plus efficace. »

dans le journal du patron

Voilà ce qu'il dit de moi Pouf :
"Tout mouillé (oui il a plu pendant deux jours d’un crachin normand), il vient faire son câlin du soir. Pour se manifester, il a la fâcheuse habitude de monter sur le bureau, ce qui n’est guère pratique pour travailler à l’ordinateur. Il finit par accepter de s’installer sur mes genoux mais en général ça ne dure guère car il s’énerve de voir les doigts s’agiter sur le clavier.  Patient cependant, il attend en ronronnant que je le mette dehors pour la nuit. Le matin, je le retrouve en premier. Il attend que je lui ouvre une des portes en manifestant son impatience d’un miaulement inaudible. Il mangera de bon appétit ses croquettes agrémentées d’un peu de pâté en boite.
 Il aime jouer et se défend sans fuir devant mes attaques plutôt sportives. Il semble n’avoir aucun sentiment de méfiance ou de reconnaissance. En cas d’intrusion de chats ou chiens étrangers, il défend son territoire hardiment et ce sont les croquettes qui semblent avoir le plus d’importance dans sa vie."
 Je confirme.
 
 

Parole de Pouf

Je ne suis pas toujours inspiré pour raconter les aventures de Pouf, dit le patron, alors je lui laisse la parole...
« Un fait certain est que je suis très attachant tout en restant indépendant et peu prévisible. J’aime me faire caresser à la limite de la brutalité, ce qui devient un jeu d’attaque défense que j’abandonne rapidement mais sans m’éloigner. Mis à part mon déjeuner du matin que je prends en ronronnant si fort que le patron, pourtant dur d’oreille, m’entend même à l’autre bout de la pièce.  J’aime la compagnie et je suis volontiers le jardinier (non je ne suis pas le jardinier, grand bien fasse au jardin, je fais la police seulement, gare aux petits oiseaux ) je le suis dans ses nombreux déplacements. Je l’accompagne même quand  Il va ,  pour une cause ou pour une autre, chez les voisins, disons les voisines. J’adore trouver des situations inattendues. Ainsi ma dernière trouvaille a été d’aller réveiller le patron dans son lit le matin et de lui faire un gros câlin. Il était 6.30 am et il a trouvé que c’était un peu tôt »
 

Me revoilà


Vous devez me maudire ! Rester si longtemps sans donner de mes nouvelles … Je n’y suis pour rien. C’est le patron qui était en manque d’inspiration. Et pourtant, j’en aurais à vous raconter ! Au point que je ne sais plus par où continuer.
Commençons par la dernière (je suis très bon pour les jeux de mots … En fait je devrais dire « Je suis très bonne » car envers et contre tout, je suis une chatte, le patron n’y connait rien et vue l’opération que j’ai subie, il n’y a guère de différence pour le sexe). Ce matin donc, je ne suis pas allé réveiller le patron comme à l’ordinaire, je me payais une grasse matinée dans un coin confortable en digérant un lézard que j’ai réussi à attraper la veille. Ces petites bêtes sont très dures à passer vous le savez sans doute. Vers 14h ne m’ayant pas vu(e …) de la matinée, le patron commence à s’inquiéter. Oui il lui faut plusieurs heures d’absence pour s’apercevoir que je lui manque … Alors, il ameute le voisinage  et c’est tout juste si les pompiers ne sont pas arrivés. « Je n'ai pas vu Pouf depuis hier soir. Je crains qu'il ne soit enfermé quelque part. » Il n’avait qu’à faire un tour de jardin pour me découvrir dans mon trou. Rappelez-vous cette chanson pour les enfants  du lapin qui mange les salades dans le jardin :
« Tirant sa moustache, le fermier passe et repasse, cherchez moi coucou coucou, je suis caché dans un trou. »
Moi je ne me cachais pas et, avec un peu de retard, j’ai eu droit à quelques croquettes supplémentaires et une cuiller à café de pâté en boite.

Le temps qui passe


« Heureusement, qu'il y a la vie de Pouf comme un baume de paix... » 
C’est écrit  « yé » une amie du patron. (Langage de Pouf, miaulement plaintif, traduisez « C’est écrit par Monique »)
Bien modestement, je dois dire, je suis persuadé que ce sont les humains qui ont des leçons à tirer de notre art de vivre  le temps qui passe.

Voir les dernières photos de Pouf dans les pages de juillet 20
  à suivre ...
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« Je m’en fou »

Loin des soucis, des réflexions, des inquiétudes du patron je mène ma vie tranquillement. Avec la saison froide qui arrive j’ai retrouvé mon poil épais qui faisait mon charme l’année passée. Je vis dehors le plus souvent, à l’intérieur, je veux bien tenir compagnie au patron ou à ses visiteurs mais pas trop longtemps, la jardin m’attire comme l’appel du large pour un marin. C’est mon domaine, les autres chats ou chiens en s’y aventurent plus, j’y règne en maitre. J’adore me faire caresser mais je deviens vite agressif tellement j’ai de sensations. Alors j’attaque et sors mes griffes mais c’est pour jouer.

Il parait qu’un virus sème la panique chez les humains, on ne reconnait plus personne en ville, tout le monde est masqué au risque d’étouffer ou de s’empoisonner à petit feu. Je vous le dis « Moi je m’en fou »

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Un grand père, amateur de jardin et pratiquant le yoga.