Vous êtes sur le blog "perso" de PapaMarc indépendant du site Escoub. Récits, Nouvelles, réflexions personnelles, photos. Voir aussi PapaMarc2019 pour le journal perso.
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22 décembre 2010
Les textes de l’atelier Ecriture
29 novembre 2010
Les fleurs de Marie Hélène
Les dahlias
Les chrysanthèmes
Les impatiens
15 octobre 2010
L’automne s’installe
18 septembre 2010
Françoise aux USA
Françoise en vacances
17 septembre 2010
La réunion de la famille Lamy-Cortet du 12 septembre
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L'anniversaire de William
27 août 2010
Les affaires en Provence : 1976

Plus tard, Marie Jo avait déniché une construction assez récente dans le quartier alors que nous souhaitions nous installer. Nous l’avions visitée et réservée, c’était une occasion à prendre, le quartier devenant de plus en plus recherché. Rendez vous pris à 15h avec l’agence pour un samedi après midi de fin juillet 76. Nous avions fait appel à Paul un notaire de Lyon que nous connaissions pour avoir fait avec lui et sa femme des sessions de développement personnel. Il venait donc nous assister pour la signature de l’acte. Partis de bonne heure, lui et sa femme, les voici pris dans les bouchons déjà habituels à cette époque.
De son côté Annie Cassel était, elle aussi, très déterminée, en recherche de maison. Elle avait en poche une somme disponible qui la rendait très attrayante pour l’agence qui l’a fait patienter jusqu’à l’heure du rendez vous. Le temps venu, en notre absence, elle a signé le compromis de vente.
Nous sommes restés déconfits de notre mauvaise surprise. Il nous fallait nous mettre au pas des affaires en Provence. Habitant le même lotissement nous sommes restés amis d’autant plus que nous passons devant la propriété plusieurs fois par jour.
34 ans après … Invités chez les Cassel pour les quarante ans de Brice, j’ai eu l’occasion, avec émotion, de revisiter cette maison que nous avions failli acheter et que nous avons rêvé habiter.
La page des quarante ans de Brice : clic ( login : escoub mot passe : marc211)
21 août 2010
Le spectacle de Sivi
Partant dans le silence d’un mouvement lent en dessous un drap rouge elle émerge progressivement en utilisant les différentes émotions qui ont pu l’habiter ces derniers temps.
J’avais un peu l’impression qu’elle tentait de régler ses comptes avec ses états d’âme. Sans la forme théâtralisée d’une vraie professionnelle, je me serais cru plusieurs années en arrière dans un stage de thérapie.
Je pense qu’une fois retournée sous le drap elle pourrait ne pas jouer les prolongations mais revenir lentement à la réalité de laquelle elle est partie, en contact avec les spectateurs. Moyennant quoi, pour un premier essai, c’était génial, elle a su captiver notre attention avec beaucoup de talent.
Les photos et vidéos du spectacle : clic
18 août 2010
Les Choralies
Nous n’avons guère pu participer aux différentes et nombreuses manifestations programmées dans le cadre des Choralies qui sont organisées tous les trois ans traditionnellement depuis plus de cinquante ans dans la cité du Théâtre antique. C’est un monde extraordinaire qui accueille environ quatre à cinq mille choristes. J’y avais passé quelques jours en 2001, j’en ai gardé une impression merveilleuse, un rêve sonore mais avec le contrecoup d’être un peu perdu.
La page du 7 août : clic
29 juillet 2010
Pygmalion et le voyant rouge
C’est ce qui m’a été proposé par ma nièce Bernadette C des Arts Florissants pour aller voir Pygmalion de JP Rameaux. J’adore ces occasions qui me permettent de voir un beau spectacle et en même temps, d’admirer le talent de personnes qui me sont chères.
Chance supplémentaire pour moi, la représentation commençait à une heure décente et ne durait pas trop longtemps. C’était aussi l’occasion de visiter le Grand Théâtre d’Aix que je ne connaissais pas encore, bien qu’il fonctionne depuis quelques années.
Equipé de mon appareil de photo, je m’étais placé juste au premier rang au dessus de la fosse d’orchestre devant les caméras de professionnels. Discrètement, sans flash, je prends quelques courtes vidéos pour avoir un souvenir de l’ambiance musicale dès le début du spectacle. Rapidement je m’aperçois que j’importune le contrebassiste de l’orchestre qui ne supporte pas le voyant rouge de mon appareil à quelques mètres de lui. Je cesse donc mes prises de vue voulant éviter le scandale. Mais, de façon tout à fait exagérée et inattendue, j’ai eu le droit, à la pause, aux foudres de cet individu qui s’en est allé ensuite se plaindre au service d’ordre. Mon entourage n’en revenait pas alors que j’étais resté très discret et que je n’étais pas le seul à me servir d’appareil de photo vu que la soirée était réservée aux journalistes et reporters.
En fin de compte je me suis abstenu de faire de la provocation dans la deuxième partie du spectacle qui était le ballet lui-même. J’ai pu repiqué sur les vidéos du début quelques vues des danseurs et du chef William Christie, la coqueluche du festival.
Pour le non initié que je suis, j’ai apprécié l’ambiance musicale mais pas les textes pourtant bien mis en évidence par des sous titrages, ainsi que les évolutions des danseurs qui mises à part des acrobaties aériennes évoluaient sans provoquer beaucoup d’émotions.
25 juillet 2010
La rencontre
Le lendemain, parti seul à l’aventure, toujours en vélo, dans Paris sans itinéraire préparé à l’avance, je garde une impression extraordinaire.
J’étais prêt à la rencontre et elle est arrivée alors que je faisais une petite pause boulevard du Montparnasse. Une Roumaine, parlant bien français sur un ton trainant, encore jeune avec sa fillette d’une dizaine d’années, m’aborde pour me demander de l’aide. Je n’avais rien à faire de particulier sinon de l’écouter et de la prendre en considération. L’opportunité peut être et elle a su en profiter. Je ne voulais pas lui donner d’argent, c’est trop facile de le dépenser pour de faux besoins et peut être se laisser aller à la dépendance. Je lui ai donc proposé de faire quelques courses avec elle et de lui acheter ce qui lui était nécessaire. Nous sommes allés dans le super marché voisin où elle s’est constituée un panier de provisions ; pour terminer avec un paquet de lessive. J’ai été inquiet un moment voyant les articles s’accumuler, je m’apprêtais à la « conseiller », voire la restreindre car les paquets de viande s’entassaient. « Je prends ce dont j’ai besoin » me dit-elle. Je n’allais pas pinailler et devenir mesquin après avoir fait le généreux. Je n’ai pas regardé le prix mais à la sortie, en guise de remerciements elle quémandait en plus un billet « pour prendre le métro » Déçu je m’en suis tout de même tenu à ce que je m’étais fixé et elle est repartie vers une autre occasion. J’en ai oublié de la prendre en photo.
A Paris : photos
23 juillet 2010
A Dieu Lisette !
Ce 4 juillet un message laconique à l’ouverture de ma messagerie :
Minuit : notre soeur vient de nous quitter, après une terrible agonie d'une soirée, entourée de ses filles et de François. Elle ne souffre plus. ThM
Et François, de son côté, un peu plus tard :
Elisabeth a profité de l’arrivée des grandes vacances
pour nous « tirer sa révérence »…
Dans la nuit de ce dimanche 4 juillet, elle s’est éteinte paisiblement.
J'avais donc programmé un séjour à Paris pour, après le décès et les obsèques de Lisette, partager mes impressions avec François M, Jean Philippe, et mes sœurs. J'ai vu Geneviève et quelques uns de ses enfants (j'ai échangé avec Emmanuel qui m'a ému). Samedi j’avais passé un long moment avec François, nous avons pu évoquer ses impressions de près de 60 années de vie commune et les derniers moments de Lisette.
Je me suis posé chez Jphi et Cordula où je suis resté quatre nuits et toute la dernière matinée avant de reprendre mon train que je rejoins en 10 minutes de l’appartement.
Les pages de juillet : clic (pseudo : escoub mot passe : marc211)
26 juin 2010
« On dirait le Sud »
La vedette en est sans nul doute David qui a réalisé l’ambiance sonore et qui avec sa guitare, accompagne chaque épisode de la pièce. Une prestation originale car il est bien mélangé à l’action des comédiens.
Fred l’auteur du livre et premier rôle de cette comédie marseillaise a bien traduit la différence Nord Sud que nous connaissons dans la région. Naturellement Nicole Bossy ajoute par son charme et sa pétillante présence
Bien sûr je n’avais pas oublié Thérèse C qui se morfond dans son Ensoleiladou à deux pas de la salle des fêtes du village. Nous étions donc très bien placés en premier rang et j’ai pu faire des photos et surtout des petites vidéos qui rendent bien l’atmosphère de la pièce.
La page photos : clic
25 juin 2010
Fin de vie ?

Après un dur séjour à l’hôpital Lisette est rentrée chez elle.
Je ne peux pas éviter de faire un rapprochement entre ce retour à la maison en juin 2010 et la fin de l’année 1962. Notre mère atteinte d’un cancer y a passé ses derniers moments, soignée par Lisette et son fils Philippe, entourée de tous ses enfants. Lisette prenait alors la succession dans les lieux où elle a vécu plus de cinquante ans. Cette belle maison, elle lui aura donné du plaisir et du souci.
Au moment de quitter les lieux mis en vente et de s’installer un peu plus loin dans la localité Lisette est sensiblement dans l’état où était sa mère qu’elle a soignée avec abnégation. Souhaitons-lui la joie de finir ses jours paisiblement.
Je suis rentré hier d'un petit aller et retour à Paris pour me rendre compte de visu de l'état de ma sœur. Je l'ai donc revu après un mois et j'ai l'impression qu'elle a effectivement "baissé" comme si elle s'éloignait d'elle même et de nous tous. Pourtant à certains moments elle redevient présente pour effectuer au mieux les tâches matérielles qu'elle peut encore assurer et besoins naturels qui lui causent du souci.
Sa chambre de malade est un palais souvent très fréquenté, sa famille, ses enfants, petits enfants, arrières petits enfants et amis se relaient pour lui rendre visite. Dans cette belle maison, qu’elle est sur le point de quitter d’une façon ou d’une autre puisqu’elle est mise en vente, le séjour est investi, pratiquement tout le rez de chaussée lui est consacré. Les visites s'enchevêtrent avec les soins auxquels les proches de passage peuvent parfois s'associer (ainsi j’ai pu vérifier que son transit intestinal se faisait très correctement...)
Elle parle doucement, à voix basse pour éviter de tousser et donne difficilement la réplique à François décontenancé mais on peut la sentir attentive et présente. Elle ne semble pas souffrir et dort bien (François contestera sans doute car il a été souvent dérangé dans les premiers jours de l’installation de la malade et c’est une aventure pour lui qui circule en fauteuil roulant et qui ne peut guère intervenir physiquement).
Elle est donc bien soignée et suivie médicalement. Malgré tout le confort et les attentions dont elle est l’objet, il faudrait sans doute qu’elle ait en permanence une personne valide à côté d’elle pour faire garde malade et intervenir en cas de besoin.
A son retour de Berlin Thérèse a repris en mains la gestion des affaires du couple pour réaliser dans les meilleures conditions un déménagement qui n'est pas encore fixé.
Voici les dernières photos de Lisette : clic
C'est vrai qu'elle est bien entourée et je l'envie parfois de terminer ainsi une belle vie et sans trop souffrir.
Oui nous avons les uns et les autres beaucoup de souvenir accrochés à la maison de la rue Pasteur à Joinville.
Tous les jours on, s'aperçoit que le temps passe à toute vitesse ; moi même je ne me reconnais plus quand je me regarde dans une glace ou quand je me vois sur les photos. Je voyais encore dernièrement l'album qu'a fait Laurence pour l'anniversaire de Marie Jo ...
Mais moi qui ai la hantise de vieillir, je me dis que tout n'est pas forcément horrible.
03 juin 2010
Parapente
08 mai 2010
Descente aux plaisirs

Ce vendredi 7, je me suis décidé un peu tard à aller voir Nicole dans son spectacle à St Cannat d'autant plus que je n'ai trouvé personne pour m'accompagner. Mais bien m'en prit car la salle était pleine et les places réservées. Il n’y avait pas de place pour deux retardataires. Une bonne âme se prénommant Suzanne m'a invité au premier rang. Je n'en demandais pas tant. Mais mon bonheur fut sans limite car, en plus d'être bien placé pour pouvoir photographier et filmer l'artiste, j'ai eu le droit à ses attentions au milieu de sa prestation qu'elle a accomplie d'ailleurs avec un talent remarquable. Pour couronner le tout, la dégustation de vins fins a commencé pendant le spectacle pour continuer après. Je me demande si je m'en serais sorti sans ennuis s'il m'avait fallu souffler dans un ballon test.
Mais qu'elle était belle la Nicole dans son rôle de bouteille "joyeuse et sensuelle" qui racontait sa vie de bouteille en différentes épisodes chacun durant parfois jusqu'à cinquante ans et plus. Le texte de JP Coffe, véritable ode aux plaisirs, en était parfois érotique. J'en ai rapporté quelques extraits vidéos qui ne donneront jamais qu'un faible aperçu de cette belle soirée.
06 avril 2010
Les indésirables

Les pies
Ces oiseaux, vifs, vigilants, sont particulièrement nombreux cette année dans le jardin. Dès que la place est libre, ils envahissent les lieux par bandes, souvent une bonne dizaine. Ils semblent très jaloux de leur territoire et font la chasse aux écureuils et aux tourterelles. On ne peut pas les surprendre ; ils s’envolent au premier mouvement ou au plus petit bruit. Ce sont les nettoyeurs, ils surveillent la pitance du chat et ne laissent rien trainer alors que CJ aime bien faire le seigneur et abandonner une partie de son assiette aux camarades qui ne manquent pas dans les environs.
Les pies, Françoise ne les aime pas et voudrait les empoisonner. Leur plumage n’est pourtant pas aussi sinistre que celui des corneilles mais leur bec puissant semble menaçant. Bien sûr les premières cerises sont pour elles mais elles s’en dégoutent peut être vite et, en tous cas, si les arbres sont prolifiques, il y en a pour tout le monde. Je me souviens avoir fait jadis la chasse à ces bêtes. Un jour, j’en ai tiré une à la carabine et je ne recommencerai pas car ça n'a aucun sens et elles ont la vie dure. J’ai fait un épouvantail de son cadavre pour dissuader les autres qui s'en moquaient bien évidemment.
En fait ces êtres ne sont pas si malfaisants et je me dis que comme les mauvaises herbes, les escargots et limaces, les prédateurs divers pour les poissons, hérons et chats, nous pouvons protester, les éliminer ou nous en accommoder et reporter notre attention sur d'autres bienfaits plus avantageux. Les cataclysmes meurtriers sont aussi la nature, il faut de tout pour faire un monde.
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29 janvier 2010
A Sanary, la chorale des 4D

Cette année notre chorale a choisi la mer comme thème de rassemblement.
Françoise nouvellement investie dans le conseil d’administration avait pris en charge la décoration. Elle a réalisé une fresque artistique très remarquée, digne de Courbet ou Renoir que nous avons affichée sur un panneau de dix mètres sur trois en y ajoutant différents accessoires marins.