Voilà bien longtemps que vous n’avez
plus de quoi lire, chers lecteurs, fidèles et assidus ! A croire que je n’existe
plus … Et bien détrompez vous, je règne en chat autonome et indépendant à l’Escoubaïre.
(voir le Journal
)
Ne vous méprenez pas sur la photo qui
apparait , je ne suis pas aussi princier que j’en ai l’air …
Les chatières ça n’existe pas
ici, j’exige donc que, plusieurs fois par jour on m’ouvre la porte soit pour me
faire entrer soit pour sortir. C’est la contrainte principale car même si je vis
à l’extérieur mes croquettes n’y sont pas.
Des banalités, vous me direz mais
qu’y a-t-il d’important dans la vie si ce n’est la vie d’un chat ?
Je vais vous parler d’un sujet
particulièrement pittoresque que j’ai pu observer et probablement inattendu
c’est le couteau du patron. Un Opinel commun que l’on a toujours vu ici parait
il. Je crois que c’est l’objet le plus respecté dans la maison. Il a une place
particulière et le pauvre homme est malheureux lorsqu’il ne le trouve plus.
Vous ne pouvez pas imaginer mettre le couvert sans penser à placer d’abord cet
outil à la droite de l’assiette attribuée à ce vieux maniaque. C’est vrai qu’il
coupe bien, parait il, il est de tous les services, couper les légumes, racler
les carottes, égorger les pigeons (il a fait ça, j’ai entendu dire et Maloum
aussi. Maloum n'est pas un islamiste radical, loin de moi cette idée, mais il a quand même sacrifié quelques pigeons un jour où il devait avoir très faim ... ), étaler du beurre sur le pain, j’en oublie certainement. Donc j’insiste,
ne vous avisez pas d’oublier de demander des nouvelles du couteau.
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