Retrouvailles avec le cinéma pour ce film qui illustre bien ce que je voudrais faire passer.
Il y a quelques années, en 87 je crois, je me suis intéressé aux lettres que Jean Bitterlin, brancardier pendant la guerre de 14, avait adressées à sa famille. Bien avant qu’il soit mon père, Jean comme les autres, sans y croire, s’attachait à « bouffer du boche ». Je ne pense pas qu’il ait risqué sa vie car il a été mobilisé tard et faisait partie des étudiants en médecine en renfort du service sanitaire.
Je me souviens avoir présenté et lu des passages de ses écrits devant un caméscope avec cette distance moqueuse du descendant voulant montrer la vanité de cette Erreur fondamentale qu’a été la Grande guerre qui se voulait être la dernière…
Pour en revenir au film nous n’avons pas été déçus. Bien fait, beau, émouvant, il correspond tout à fait à ce que j’en attendais. Et cette co-production internationale est aussi une réussite pour les liens qu’elle a du susciter entre l’Ecosse, la Roumanie, l’Allemagne et la France.
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