En juin j'écrivais : Nous sommes en pleine installation du mobilhome pour une certaine Emmanuelle cliente de AnFr.
C'est un peu décourageant de voir la crasse incrustée partout. Le bac à douche est réparé, j'ai remis le chauffe eau en route. Françoise a mis un bon coup de nettoyage et a acheté un super matelas. (pourtant notre nouvelle locataire aura des hauts le cœur en ouvrant les placards…)
20 juin La locataire du mobilhome est en place depuis deux jours. Ca semble bien parti.
Le 3 juillet c'est bien parti en effet ... Notre perle rare a donné son congé.
Elle n'était pas très courageuse et quand sa maman est venue la voir, elle lui a recommandé de ne pas rester.
Nous voudrions faire le maximum pour faire disparaître l'odeur de vieille fumée.
Nous ne chercherons pas à relouer mais ce sera un petit logement d'appoint surtout pour l'été.
Curieusement je tiens à ce lieu que je trouve confortable. Je me serais bien vu l'occuper si j'avais été seul et louer le reste de la propriété. J'aurais pu continuer à entretenir le jardin et faire de l'ordinateur.
Bien sûr il a une histoire que je retrouve dans chaque détail.
Dans les années 90, je rêvais d'une grande maison familiale qui offrirait une place à chacun de mes enfants. Pensant séparer une partie du terrain au Sud pour y construire une annexe, j'ai sauté sur l'opportunité qui se présentait de faire un deuxième accès au tout à l'égout que les voisins, derrière l'ami Turpin, mettaient en place.
En 1995 Matthieu et Anne Françoise venaient de s'installer dans la maison. Madame Perreron, une voisine habitait un mobilhome en attendant de pouvoir s'installer dans une maison en dur qu'elle faisait construire sur son terrain. A la fin des travaux, elle cherchait à se débarrasser de son ancien logement devenu embarrassant. Nous avons fait affaire et elle s'est chargé de transporter le monstre qui, bien que mobile par définition, n'est pas facilement déplaçable. Une grue l'a sorti de son terrain, un 4x4 a réussi à le placer chez nous. Mathieu l'a raccordé à l'électricité, l'eau et au tout à l'égout par une canalisation provisoire qui dure encore.
C'est un de ses amis, célibataire, qui fut notre premier locataire. Il était étudiant, avait une grosse moto qui ne le réchauffait pas l'hiver. Il n'a pas tenu à entamer une deuxième année.
Flavie, alors en dépression sentimentale, s'y est installée. Quand elle a voulu avoir plus de place et loger dans la maison la famille qu'elle créait, c'est Jean Noël qui a pris la suite en 2000. L'entretien des locaux a laissé à désirer et ces derniers ont été confiés à Laurence et David qui ont trouvé une famille de locataires bien gentils. Dépendants de l'alcool et de la cigarette, ils se sont succédés en mourant les uns après les autres…
Christophe survit mais n'est pas resté.
C'est un peu décourageant de voir la crasse incrustée partout. Le bac à douche est réparé, j'ai remis le chauffe eau en route. Françoise a mis un bon coup de nettoyage et a acheté un super matelas. (pourtant notre nouvelle locataire aura des hauts le cœur en ouvrant les placards…)
20 juin La locataire du mobilhome est en place depuis deux jours. Ca semble bien parti.
Le 3 juillet c'est bien parti en effet ... Notre perle rare a donné son congé.
Elle n'était pas très courageuse et quand sa maman est venue la voir, elle lui a recommandé de ne pas rester.
Nous voudrions faire le maximum pour faire disparaître l'odeur de vieille fumée.
Nous ne chercherons pas à relouer mais ce sera un petit logement d'appoint surtout pour l'été.
Curieusement je tiens à ce lieu que je trouve confortable. Je me serais bien vu l'occuper si j'avais été seul et louer le reste de la propriété. J'aurais pu continuer à entretenir le jardin et faire de l'ordinateur.
Bien sûr il a une histoire que je retrouve dans chaque détail.
Dans les années 90, je rêvais d'une grande maison familiale qui offrirait une place à chacun de mes enfants. Pensant séparer une partie du terrain au Sud pour y construire une annexe, j'ai sauté sur l'opportunité qui se présentait de faire un deuxième accès au tout à l'égout que les voisins, derrière l'ami Turpin, mettaient en place.
En 1995 Matthieu et Anne Françoise venaient de s'installer dans la maison. Madame Perreron, une voisine habitait un mobilhome en attendant de pouvoir s'installer dans une maison en dur qu'elle faisait construire sur son terrain. A la fin des travaux, elle cherchait à se débarrasser de son ancien logement devenu embarrassant. Nous avons fait affaire et elle s'est chargé de transporter le monstre qui, bien que mobile par définition, n'est pas facilement déplaçable. Une grue l'a sorti de son terrain, un 4x4 a réussi à le placer chez nous. Mathieu l'a raccordé à l'électricité, l'eau et au tout à l'égout par une canalisation provisoire qui dure encore.C'est un de ses amis, célibataire, qui fut notre premier locataire. Il était étudiant, avait une grosse moto qui ne le réchauffait pas l'hiver. Il n'a pas tenu à entamer une deuxième année.
Flavie, alors en dépression sentimentale, s'y est installée. Quand elle a voulu avoir plus de place et loger dans la maison la famille qu'elle créait, c'est Jean Noël qui a pris la suite en 2000. L'entretien des locaux a laissé à désirer et ces derniers ont été confiés à Laurence et David qui ont trouvé une famille de locataires bien gentils. Dépendants de l'alcool et de la cigarette, ils se sont succédés en mourant les uns après les autres…
Christophe survit mais n'est pas resté.
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