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09 décembre 2016

Des exigences nécessaires

Prendre des nouvelles, entretenir les relations, communiquer, quelle est la meilleure façon de faire sans déranger, sans en rajouter sur l’afflux d’informations qui nous envahissent ?
Je trouverais un peu dommage qu’il faille être souffrant pour obtenir de l’attention. Depuis mon malaise on s’inquiète de moi
Bérangère, elle, ne souhaite pas être ni sollicitée ni dérangée. Devrais je abandonner toute idée de compagnonnage ?  Je n’ose même plus dire « on ne sait jamais … » Je tente pourtant de lui faire une demande :
« En échange des communications que je t'adresse, je souhaiterais que, régulièrement, chaque jour, pourquoi pas, tu me laisses un message. Une contrainte peut être mais qui me parait en cohérence avec l'intimité que nous avons engagée. J'aurais voulu en parler ce matin au téléphone mais, excepté pour l'échange d'infos, le vive voix ne me parait pas pratique. Tu comprendras que je ne peux plus faire cavalier seul et que j'ai besoin de ce soutien pour ma santé globale. »
Mais l’épisode du malaise m’a valu des témoignages particulièrement riches voire pittoresques avec certains de mes correspondants et en particulier mes enfants :
Lambert : « … Alors arrête de faire tout un fromage de ces malaises et fais donc partir ces cristaux! Bon sang! Où est passée ton insouciance? Perdue en même temps que ta vitalité? Soit dit en passant qu'il paraît on ne peut plus normal de devoir adopter un rythme raisonnable à ton âge. T'as même un peu tardé pour ça! »

JPhi : « Je te souhaite, à toi, à tous d'ailleurs, de finir sobrement et agréablement. Je serais malheureux ce jour là dans tous les cas. Je le serai encore plus de te voir, un jour, dans l'incapacité et d'en être conscient. Je t'aime et te souhaite de vivre encore pleinement le plus longtemps possible! »

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Un grand père, amateur de jardin et pratiquant le yoga.