A 3.45 ce matin, ce dimanche, je
réveille le patron, j’appelle du bas, oui j’ai de la voix quand il le faut. Un
intrus, un énorme chat voisin, s’est introduit dans la maison. Ce n’est pas la
première fois qu’il vide ma gamelle que je laisse toujours à moitié pleine, par
politesse. Là je n’en peux plus, c’est trop fort et bon gré mal gré le pauvre
homme est descendu m’aider à le chasser. Julia, avec qui j’ai passé une nuit
lors de son récent séjour, a dit que j’étais un animal sacré et qu’il fallait
respecter toutes mes volontés. Je suis donc devenu comme les femmes, quand on
leur laisse le pouvoir, elles le prennent et rendent les hommes esclaves.
Maintenant que je suis bien
habitué à la maison et au jardin, je soupçonne que le patron va vouloir me
laisser dehors la nuit. Je vous en reparlerai.
Et bien c'est fait ! Ça n'a pas trainé ... J'ai passé la nuit dehors, avec la porte fermée. Pour le principe c'est désagréable. Certes je ne manque pas de coins confortables d'où je peux surveiller les mouvements divers mais je préférais partager le lit de Julia, moi "l'animal sacré". Et puis même, si ça évite les courants d'air et les intrusions étrangères dans la maison, je suis obligé de ne dormir que d'un œil et rester sur le qui-vive. Je sens que je vais abandonner le statut d'animal domestique, de chat d'intérieur pour adopter celui de chat sauvage. Ma grosse queue fera plus d'effets.
Et bien c'est fait ! Ça n'a pas trainé ... J'ai passé la nuit dehors, avec la porte fermée. Pour le principe c'est désagréable. Certes je ne manque pas de coins confortables d'où je peux surveiller les mouvements divers mais je préférais partager le lit de Julia, moi "l'animal sacré". Et puis même, si ça évite les courants d'air et les intrusions étrangères dans la maison, je suis obligé de ne dormir que d'un œil et rester sur le qui-vive. Je sens que je vais abandonner le statut d'animal domestique, de chat d'intérieur pour adopter celui de chat sauvage. Ma grosse queue fera plus d'effets.
1 commentaire:
j’adore lire le journal de Pouf!
Ça me rappelle, de par le prénom Pouf, déjà, de très fantasques souvenirs d’enfance, quand je lisais mes « Martine » avec son chien Patapouf, où « Caroline et ses amis » dont l’un des chats s’appelait Pouf!
Il y a des années, nous avons eu, à la maison, un chat tout noir que Keyvan, fan de Caroline grâce à moi! a appelé Noireau.
Ces petites bêtes ont un monde intérieur, ça se voit dans leur regard...
Merci Marc de me faire vagabonder dans le monde de Pouf... et dans le tien 🥰...
Cathy
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